Petit voyage sur la Côte d'Azur. Jour 2

Nous avons commencer notre petit périple le second jour de notre séjour, le premier nous ayant conduit de Toulouse à Villefranche-sur-Mer où nous atttendait un fort joli appartement et surtout une vue sublime sur toute la rade.

Le ciel était gris ce 16 juin mais la température estivale.

Première étape Menton, ville de 30 000 habitants,  monégasque durant cinq siècles et française depuis 1861 seulement, après un plébiscite  massif pour son rattachement à la France.

C'est une charmante cité balnéaire située à la frontière italienne et très appréciée des retraités pour la douceur de son climat.

On y aime sa vieille ville...

son front de mer...

sa plage...

ses musées dédiés à Jean Cocteau dont celui installé dans le Bastion, fortin du XVIIème inséré dans la jetée du port.

L'Italie étant frontalière, c'est à Airole, petit village de Ligurie situé dans les terres, que nous irons nous régaler dans un autre "bastion" bien connu de Mireille.  Chez Rosario tout est fait maison et servi à volonté.

 

Le chemin du retour vers Villefranche se fera après une halte dans le village de Sospel remarquable par son Pont vieux à péage datant du XIII^e siècle. 

Sospel située seulement à une vingtaine de km de Menton, à 350m d'altitude, est aux portes du Parc National du Mercantour dont elle est la commune la plus importante. C'est un bourg médiéval tranquille sur le bord de la Bévéra.

Il suffit alors de descendre de quelques kilomètres vers le sud et c'est un tout autre monde qui nous attend, la principauté de Monaco. La visite de la vieille ville sera pour demain. Aujourd'hui nous allons au port Hercule, dans le quartier de la Condamine, entre le Rocher et Monte-Carlo.  

Impossible de ne pas remarquer  le Stade Nautique Rainier III et son bassin olympique de 3.000 m³ d’eau de mer traitée et chauffée à 26°.
J'y aurais bien piqué une petite tête.

Chaque année, le Stade Nautique Rainier III se transforme en une patinoire d’une superficie de 1.000 m², de décembre à mars. Je n'ose imaginer l'impact écologique pour refroidir une telle surface!

Tant de réalités différentes vécues en quelques heures, la tête nous tournerait presqu'un peu. Ce n'est pourtant que le début de nos découvertes... 

 

Le citron de Menton- Photo de la semaine 61

Comme beaucoup d'entre vous l'aviez deviné, c'est sur la Riviéra française que nous avons passé la semaine qui vient de s'écouler.
Menton nous accueillait le premier jour de notre périple. Menton, la ville du citron, un citron particulier qui a connu sa pleine exploitation entre 1740 à 1840. La région comptait alors 80.000 citronniers dont les fruits partaient en bateau vers l'Europe et même l'Amérique.

Aujourd'hui il ne reste plus qu'une quinzaine d'agrumiculteurs cultivant le citron. Ils produisent une centaine de tonnes par an, avec moins de 1.500 citronniers. Les citrons poussent sur des terrains en terrasses ou "restanques", protégés par les montagnes qui bloquent les vents du nord.

Le citron de Menton est plus gros, sa peau est plus épaisse et il a des qualités olfactives et gustatives différentes. Sa teneur en sucre est quatre fois supérieur à celle d'autres citrons. Ils peuvent atteindre la taille d'un petit pamplemousse comme celui acheté dimanche dernier sur le marché et que je dédie à Amartia pour sa photo de la semaine.

C'est du marché que provient ce beau citron ainsi que la confiture achetée à cette petite productrice. Après notre passage il ne restait plus beaucoup de pots dans sa cagette...

Tout près du marché a ouvert il n'y a pas très longtemps une boutique dédié au citron de Menton sous toutes les formes imaginables (clic).

 

Nous avons craqué pour une petite bouteille de vodka au citron et aux paillettes d'or...