Notre troisième et dernière semaine de vacances s'est passée entre promenades dans Toulouse et escapades dans la région. Nous sommes allés à la limite méridionale de l'Occitanie.
Mais d'abord juste quelques photos de notre belle Toulouse.
La cathédrale Saint-Etienne,
... la place Wilson...
la place de la Trinité...
... les belles façades classiques,
... les bords du canal du Midi.
En début de semaine nous avons pris la direction de la Méditerranée pour deux journées ensoleillées.
D'abord dans l'Hérault, plus particulièrement à Sète.
Il y a un peu plus de trois siècles, Louis XIV décida d’offrir un débouché maritime au canal du Midi. Le 29 juillet 1666, naquit le port de Sète, fêté par des joutes nautiques depuis lors indissociables de la cité. Ce port fit sa richesse grâce notamment au commerce du vin.
Son urbanisation et son architecture en portent encore le témoignage. Le port avec ses cargos, paquebots, voiliers et bateaux de pêche constitue le coeur de la ville. Ici, un souffle particulier a inspiré de grands écrivains, poètes, chanteurs : Paul Valéry, Jean Vilar, Georges Brassens, ainsi que des artistes peintres qui exposent dans les galeries du monde entier.
Son urbanisation et son architecture en portent encore le témoignage. Le port avec ses cargos, paquebots, voiliers et bateaux de pêche constitue le coeur de la ville. Ici, un souffle particulier a inspiré de grands écrivains, poètes, chanteurs : Paul Valéry, Jean Vilar, Georges Brassens, ainsi que des artistes peintres qui exposent dans les galeries du monde entier.
Cette petite présentation est extraite de l'excellent site de l'Office du tourisme de cette ville (clic).
Le canal,
... le port marchand
... la criée aux poissons,
...le port de plaisance.
La digue de protection du port est un efficace brise-lames qui le rend accessible par tous les temps.
Sète est aussi réputée pour son cimetière marin où se trouve la tombe de Paul Valéry et pour son Théâtre de la Mer, un ancien fort Vauban.
Une visite de Sète ne serait pas complète sans monter au sommet du Mont Saint-Clair. C'est une excellente façon de comprendre la géographie de cette ville si particulière où l'eau prédomine grâce au canal, à la Méditerranée et à l'étang de Thau.
Sur le mont Saint-Clair se trouve la chapelle de Notre-Dame-de-la-Salette. Elle fut construite en 1861 à la place d'un fortin et dédié à Saint-Clair. Puis elle changea en 1864 de saint patron et fut consacrée à Notre-Dame-de-la-Salette.
Abîmée durant la seconde guerre mondiale, la chapelle fut restaurée par un jeune artiste local, Jacques Bringuier.
Quittant le lendemain l'Hérault pour le Gard, nous étions toujours en Occitanie en allant visiter la superbe cité d'Aigues-Mortes et ses salines. Il y flottait pourtant déjà un petit air de Provence...
Aigues-Mortes, dont le nom signifie les "eaux mortes", fut une région habitée avant le XIIIe siècle par une population qui vivait déjà de l'exploitation des salins. Mais ce fut Louis IX qui lui donna son visage actuel. Désirant avoir un accès direct à la Méditerranée, il obtint la ville et les terres alentour. En échange, la population était exemptée de l'impôt sur le sel et pouvait disposer librement de cet ingrédient alors très recherché. Il commença les fortifications de la ville par la construction de tours.
La construction des remparts fut réalisée par son fils, Philippe le Hardi.
La ville ne fut complètement ceinte qu'au bout de 30 ans.
Photo Wikipédia
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La ville est située à un carrefour de canaux qui alimentent les marais qui l'entourent en eau de mer.
C'est d'Aigues-Mortes que Louis IX qui n'était pas encore Saint Louis, partit en croisade en 1248 puis en 1270.
On pénètre dans la ville par une série de portes.
On peut alors rejoindre la place Saint-Louis.
Ou aller visiter l'église Notre-Dame-des-Sablons.
Ou préférer visiter la chapelle des Pénitents Gris.
On peut aussi sortir de la ville pour admirer les remparts de l'extérieur et aller faire une promenade en petit train dans les Salins en écoutant le merveilleux accent du guide.
Il vous dira tout sur la production de sel dans cet espace naturel aussi grand que Paris intra muros.
La récolte 2018 était terminée lors de notre visite car elle a lieu en été.
Mais nous avons tout de même vu des dunes de sel appelées "camelles" et grimpé sur l'une d'elle pour mieux apercevoir l'étendue des marais.
C'est heureusement toujours la même camelle, en place depuis plusieurs années, qui sert à la grimpette des visiteurs.
C'est par ce petit canal qu'arrive l'eau de la Méditerranée dans les bassins où elle s'évaporera sous l'effet du soleil et du vent.
L'eau est rose dans certains bassins car quand le degré de salinité devient très important, une petite algue, la Dunaliella salina, meurt et devient rose en se dégradant.