Nous voilà de retour en Grèce depuis une semaine. Nos chats ont dit "au revoir" à Miminette, en espérant la retrouver à notre prochain voyage. C'est surtout moi d'ailleurs qui étais triste. Miminette a une vingtaine d'années et ne sera pas éternelle notre petite mascotte. 

Heureusement, elle vit son grand âge dans d'excellentes conditions . Une jeune vétérinaire habite dans notre entrée depuis 3 ou 4 ans et l'a prise sous son aile. Miminette dort chez elle, elle surveille sa santé et la réhydrate quand il le faut. Mais la chatte a toujours le droit de profiter de l'extérieur où elle a vécu tant d'années. 

Franchir la grille ne lui fait toujours pas peur et, si elle aperçoit l'un de nous arrivant sur le trottoir, elle vient à notre rencontre et nous raccompagne jusqu'au portail d'entrée.

J'espère de tout coeur retrouver Miminette cet hiver.

Nous avons laissé Toulouse sous les nuages. 

Et nous avons retrouvé la même humidité en Grèce les premiers jours après notre retour.

Mais en milieu de semaine, le temps s'est stabilisé et la météo a désormais un vrai goût d'été.
Après un mois et demi d'absence, il a fallu remettre tout en route à la maison et surtout à l'extérieur. Notre système d'arrosage est un goutte à goutte plus qu'un arrosage, certaines plantations ont donc un peu souffert.
Par contre les oranges ont bien grossi.

Les fraises sont déjà reparties et nous avons eu une très belle récolte de pommes de terre... pour un bac.

Quelques fleurs ont aussi résisté, comme ce rosier.

Pour "24 Heures, Photo",  j'ai un peu triché et choisi une photo qui a une douzaine de jours. Comme j'ai déjà eu l'occasion de vous le dire, un monsieur refuse obstinément de vendre le grand terrain derrière sa maison et le laisse vivre sa vie. Cette année, l'herbe était très haute, favorisée par les orages réguliers.

Sous l'effet du vent, ces hautes herbes ondulaient et j'avais l'impression de voir les champs de blé de Van Gogh. Quand l'imagination travaille...

Luchon, le Val d'Aran et "24 Heures, Photo"

 Le temps a été incertain durant toutes ces dernières semaines . Un drôle de temps pour Toulouse. Une chaleur oscillant entre 20 et 28° en fonction du jeu de cache cache auquel ont joué le soleil et les nuages pratiquement chaque jour. Des averses orageuses presque tous les soirs et une moiteur assez pénible aussi.

Nous nous sommes dit que si nous attendions un temps stable, nous allions repartir sans être sortis de la Ville rose. Direction donc l'extrémité sud de la Haute-Garonne et les Pyrénées. Elles forment le fond du décor tout au long de la route.

Nous nous sommes arrêtés juste avant la frontière espagnole, dans la  petite commune de Bagnères de Luchon, que vous connaissez peut-être comme étape du tour de France. La ville de 2200 habitants est située à 630m de hauteur, dans le piémont pyrénéen. Elle est réputée pour ses sources soufrées et ses thermes. Elle est devenue à la mode au XIXè siècle. En témoignent de belles batisses souvent devenues des hôtels depuis. Mais Luchon vit aussi du tourisme, notamment en hiver, grâce à sa station de ski, Luchon -Superbagnères, qui culmine à 2125m.

J'ai résisté à la tentation d'acheter un mug supplémentaire.

J'ai failli craquer aussi pour ces répliques d'Ynouk et de Doudou! Mais j'ai seulement failli!

L'après-midi, nous sommes allés jusqu'en Espagne, à 7 km de Luchon. C'est la région du Val d'Aran, une très belle région montagneuse, très verte.

Le premier village que l'on trouve dans la vallée est Bossost. Quand nous y sommes arrivés, il y avait un peu de soleil. Puis les nuages se sont mués en un petit orage. J'aime beaucoup l'architecture de ce village qui mêle la pierre, le bois et l'ardoise.

Avez-vous reconnu ce cours d'eau? C'est la Garonne, pas très loin de sa source.

A Bossost, j'ai craqué pour un peu de shopping gourmand. Comme j'aime beaucoup le nougat espagnol, j'ai fait quelques emplettes à ramener en Grèce.

Par contre, je n'ai pas acheté ce vin qui devait être assez doux. Alors que je suis gourmande,  je n'aime aucune boisson sucrée. Ce " Vi de Missa" me semble assez original pour être ma participation à "24 Heures, Photo". Que nous proposent les autres participants?

Moments toulousains et "24 Heures, Photo"

 Cette première semaine de juin s'est passée tranquillement. Je me suis bien adaptée à mon nouvel ordi, même si je suis passée de Windows 8 à Windows 11. J'ai vite retrouvé mes repères. Je suis consciente de toutes les possibilités que je n'exploite pas dans cette nouvelle version, mais je ne suis pas assez courageuse pour me lancer dans les longues explications données à chaque fois.

Par contre, ma vieille tour et divers appareils électroniques qui dormaient chez nous ou chez mon frère ont trouvé le chemin de la déchèterie municipale. 

 C'est un plaisir que d'aller à celle qui est la plus proche de chez nous. Elle est situé sur l'île que forment les deux bras de la Garonne au coeur de Toulouse. Elle porte le joli nom d'île du Ramier.

                                                                                                    Photo internet

Des travaux d'ampleur viennent de commence sur ce site qui va devenir d'ici 2025 le "Central Park" toulousain.  Rien que cela!

Mais depuis toujours on a  pu profiter des bords de la Garonne sur cette île. Ce que nous avons fait ce jour là. Malheureusement, je n'avais que mon téléphone avec moi.

Nous nous sommes aussi baladés plusieurs fois dans Toulouse. Ici, en passant devant l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques.

Ou dans mon quartier préféré pour y avoir travaillé tant d'années, le quartier Victor-Hugo.

Au cours de ces balades, j'ai découvert une excellente pâtisserie tunisienne. Un tout petit magasin, mais avec un choix très large de gâteaux.

Je les aurais bien tous goûtés.

Les amandines sont particulièrement délicieuses.

Pendant ce temps, les chats restent bien tranquilles à la maison. Très cools. 

Pour ma photo de la semaine, pour le challenge de Patricia, j'ai choisi celle d'un melon blanc acheté au supermarché. Je ne connaissais pas cette variété et elle n'est pas encore présente en Grèce. J'ai trouvé amusante cette peau tachetée très irrégulièrement.

Ce melon est originaire du Japon, puis fut cultivé en Amérique latine avant d'être cultivé en Espagne et au sud de la France. Il est aussi appelé melon fantôme ou melon oeuf de dinosaure.