samedi 31 août 2019

Vacances ou rentrée? "24 Heures Photo"


Aujourd'hui c'est la rentrée pour notre petit challenge du samedi et Patricia qui veille sur lui a déjà repris le chemin de son lycée et de ses éprouvettes! Ma photo de la semaine parlera pourtant encore  de vacances. 
Avec chaque jour une température entre 30 et 35°, la plage reste encore la destination préférée de tous en Grèce. Les plus jeunes ne reprendront le chemin des classes  que dans une dizaine de jours et les plus grands trouvent toujours un moment dans la journée pour profiter d'une baignade ou buller sur la plage.
Plages qui ne manquent pas à Porto Rafti. La côte est très étirée, alterne les lignes droites et les replis. A chacun de choisir en fonction de ses envies. 


La première plage où j'ai fait trempette cette semaine est idéale pour être presque seuls alors que la plage s'étend sur des centaines de mètres. On a pour soi la jolie vue sur l'îlot du Rafti, la possibilité d'installer son fauteuil où l'on veut. Mais aussi d'avoir un transat et un parasol gratuits, moyennant la consommation de votre choix. Pour moi, un capuccino freddo!





Mais cette longue plage a un inconvénient. Quand le vent souffle, même si les vagues sont petites, elles n'en restent pas moins très puissantes. Ce n'est pas du tout idéal pour les plus petits. Et même pour les plus grands car le sol est rocheux dès que l'on entre dans l'eau et irrégulier. Chaussures obligatoires et gare à ne pas se tordre une cheville! Pourtant le paysage est bien joli.


Le paysage est aussi très agréable sur la seule plage de vrai sable fin de Porto Rafti. Elle se trouve dans une anse entre deux petites collines et elle est à l'abri du vent!
C'est une plage municipale. Mais que la municipalité "privatise" du 1er mai au 31 octobre. C'est notre seule plage avec Pavillon bleu à Porto Rafti. Elle est bien aménagée avec douches, vestiaires, cafétéria ... Elle est connue sous le nom de "Plaz". Les Grecs n'ont pas le son "j" ou "ge" dans leur langue. Quant ils adoptent un mot étranger comme "plage", ils prononcent le "ge" "z".
Cette "plaz" est bien sûr payante. Mais cela ne semble rebuter personne car elle est encore bondée à cette époque de l'année.







Je souhaite une bonne rentrée à tous ceux qui reprennent le chemin du travail ou des études.
Et je retourne ... me baigner!!!

dimanche 25 août 2019

Les choses de la vie

On arrive sur cette terre sans l'avoir choisi et c'est parti pour un séjour sur cette planète!
On pourrait comme nos ancêtres de la préhistoire vivre l'aventure sans repère autre que l'alternance du jour et de la nuit, du froid et de la chaleur.
Mais les hommes apprirent à se sédentariser, à cultiver la terre, à commercer. Ils eurent besoin de se répérer dans le temps et inventèrent les calendriers. Le tout premier remonte à 5000 ans avant J.-C. Avec le développement des civilisations les repères chronologiques furent de plus en plus précis. Et nous voilà tous dotés d'une identité et d'une date de naissance!
Il faut croire que nous y tenons à cette date puisque nous la célébrons chaque année!

Pour moi c'était aujourd'hui! Un 25 août! Une date qui me va bien. L'été perd un peu de sa force, ce seront bientôt les vendanges et la rentrée des classes... Et oui, j'ai toujours aimé l'école.

Quand j'étais gamine, j'aimais bien m'imaginer que j'étais née un jour un peu particulier puisque pour mon anniversaire j'avais le choix d'aller à Luchon pour la Fête des Fleurs ou à Sète pour les joutes de la Saint-Louis! Deux belles et très anciennes manifestations!

Mon enthousiasme a été un peu douché quand j'ai compris que c'était la Saint-Louis qui était importante et pas ... mon anniversaire.

Depuis je le fête donc en toute intimité et ... "modestie". Comme aujourd'hui où je me suis d'abord réjouie de voir le jour se lever. J'ai aimé profiter des roses et des tomates de ma terrasse, de la présence de la mer au bord de laquelle je suis née et toujours à portée de mes yeux, d'un bon moelleux au chocolat et de sa glace à la pistache! De la présence à mes côtés de mon amour de Rubens, bientôt 19 ans!



Je remercie bien sincèrement tous ceux qui m'ont souhaité un bon anniversaire, par téléphone, par mail, sur FB.
Cela fait chaud au coeur!


samedi 17 août 2019

Le frappé grec! "24 Heures Photo"

Que vous commandiez en Grèce votre café en anglais, en français ou en grec, vous allez être tout de suite compris. Le café se disant ici "kafè" avec un "è" bien ouvert! 
Mais c'est alors que vont commencer les difficultés car on va vous demander "un café, mais lequel?". 
Il va falloir préciser si vous voulez un café grec -à boire avec prudence quand le marc est bien retombé-, un café français -qui est un café filtre assez léger-, un espresso simple ou double -qui est plus corsé et se rapproche du café italien, ou un capuccino au lait mousseux. Pour ces deux derniers, il faudra préciser si vous le voulez chaud (zesto) ou froid (fredo), même si c'est l'hiver.
Votre choix est fait! Le serveur va alors vous demander si ce café enfin choisi vous le voulez sans sucre, légèrement sucré -une cuillère à café de sucre- ou doux -deux cuillères à café. Car votre boisson arrivera dans la tasse déjà prête!

A tous ces choix s'ajoute, surtout l'été, la possibilité très appréciée des Grecs de commander un "frappé". Cette spécialité , c'est un café soluble servi très froid, comme son nom l'indique.

Il est bien sûr très facile de le préparer aussi chez soi. Voici les éléments réunis:



Bien sûr le mousseur n'est pas une obligation et un shaker fait très bien l'affaire.

On verse un peu d'eau bien fraîche dans le verre ou le shaker. On ajoute la dosette de café soluble (ou 2 cuillerées environ de poudre) et on bat généreusement.





On ajoute ensuite des glaçons et on déguste avec une paille. Il va falloir adopter les pailles biodégradables car la plupart du temps elles sont encore en plastique en Grèce! 
Bien sûr on peut ajouter dans son "frappé" du lait ou du sucre.

Et voici le mien, nature, qui sera ma photo pour les "24 Heures Photo" de la semaine.



Ne croyez pas que nous sommes arrivés au bout des possibilités qui s'offriront à vous en matière de cafè. Car je ne vous ai pas parlé du "freddo capuccino" ou du "freddoccino" également délicieux en été. 
Une prochaine fois peut-être!

jeudi 15 août 2019

La Photo du Mois (15 août)



Le thème choisi par Pink Turtle (http://pinkturtle.blog) pour la Photo du 15 du mois est pour août "Mythologie(s)".
Vivant en Grèce, il m'était difficile de choisir une autre mythologie que celle de ce pays.

Je vous emmène donc à Delphes, là où bat pour moi le coeur de la mythologie grecque.
A l'époque d'Homère et les siècles suivants, les Grecs ne formaient pas une seule nation et les cités-états s'affrontaient régulièrement.
Les sanctuaires panhelléniques, bâtis loin de toutes les villes, étaient les seuls lieux qui rassemblaient les anciens grecs dans le culte d'une même divinité.

C'est ainsi qu'à Delphes, dans un site montagneux magnifique, ils érigèrent un sanctuaire dédié à Apollon,  fils de Zeus, et dieu notamment de la Lumière, des Arts et de la Divintaion.

Par tous les Grecs de l'Antiquité, Delphes était considéré comme le centre géographique du monde.
Selon la mythologie, Zeus avait lâché des deux bouts de la terre (qui était plate!) deux aigles et avait décrété que le lieu de leur rencontre serait le "centre" du monde.
Ce fut à Delphes qu'ils se rejoignirent et une pierre l'"omphalos" (le nombril), abrité par le temple d'Apollon,  désignait le lieu de cette rencontre.

Un sanctuaire est toujours constitué de plusieurs monuments, mais le plus sacré est le temple. A Delphes, c'est là qu'officiait la Pythie et qu'elle transmettait les oracles d'Apollon aux mortels venus le consulter.



De ce temple d'Apollon, il ne reste aujourd'hui que le soubassement et quelques colonnes doriques.

Mais Delphes ne se résume pas à son temple et à ses autres monuments (le théâtre, les trésors, le stade...). C'est le lieu lui-même qui est magique et a été parfaitement choisi par les anciens pour y implanter un sanctuaire. 

Allez à Delphes hors saison, début mai ou en octobre, dès l'ouverture du site, vous ressentirez  alors encore la présence d'Apollon, également dieu de l'Harmonie céleste et terrestre!

De quelles mythologies vont nous parler les autres participants de la Photo du Mois! Il me tarde de le découvrir.

Akaieric, Alexinparis, Amartia, Betty, Blogoth67, Brindille, Cara, Christophe, Céline in Paris, DelphineF, El Padawan, Escribouillages, Eurydice, FerdyPainD'épice, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J'habite à Waterford, Jakline, Josette, Josiane, Julia, Krn, La Tribu de Chacha, Laurent Nicolas, Lavandine, Lilousoleil, magda627, Mamysoren, Marie-Paule, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Philisine Cave, Pilisi, Pink Turtle, Renepaulhenry, Sous mon arbre, Tambour Major, Travelparenthesis, Who cares?, Xoliv', écri'turbulente.



samedi 10 août 2019

"24 Heures Photo"


Ceux et celles d'entre vous qui me connaissent un peu savent que je ne suis pas du matin mais du soir. Même si je sais que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, je préfère obéir à mon horloge biologique. Ceux qui me connaissent moins voient que je suis rarement la première à commenter sur les blogs amis. Il faut que la "machine" se mette en route!!!

Mais il est des occasions où un réveil matinal s'impose et j'aime alors admirer l'aurore, avant l'arrivée brutale du soleil.

Cette semaine j'en ai eu l'occasion et j'ai vite pris quelques clichés dont un pour "24 Heures Photo".
Les lumières de la ville n'était pas encore éteintes mais déjà le ciel rougeoyait.



Aurore chez les Romains, appelée auparavant Eos chez les Grecs, était la divinité chargée chaque jour d'ouvrir les portes du ciel au char du Soleil, à Hélios. Une manière bien poétique de célébrer la nature.



samedi 3 août 2019

Gozo et "24 Heures Photo"


Cette année j'ai entrepris de planter des tomates sur le balcon et sur la terrasse. Dans des bacs de 50x50 environ. Je n'ai rien acheté, sinon une première tomate. Je l'ai coupée en fines tranches que j'ai mises dans de la terre de rempotage. Peu de temps après, plein de petites pousses sont sorties.
J'ai replanté les plus vaillantes dans les bacs et le soleil et l'arrosage ont fait le reste.
Depuis 3 semaines nous avons le plaisir de manger nos tomates et, si la récolte n'est pas celle d'un jardin, nous avons régulièrement de quoi faire une bonne salade.


Ce sera ma participation au challenge de Patricia et à ses "24 Heures, Photo".


Nous allons aussi terminer aujourd'hui notre balade dans l'archipel maltais. Car si Malte est l'île la plus importante, on peut débarquer sur deux autres îles, Comino et Gozo.



Comino doit son nom au cumin qui y pousse et ne compte officiellement que 3 habitants! Mais les toutistes s'y bousculent sur la plage du "Lagon bleu".
La photo d'internet m'a suffi malgré la couleur turquoise de l'eau. 

                                                                                                                                                        Photo du Net
Par contre nous souhaitions voir Gozo. Il n'y a qu'une façon de s'y rendre. Prendre le ferry à Cirkewwa et débarquer 5 km plus loin à Mgarr. Une toute petite traversée de 20 mn.





 L'aridité de Gozo est perceptible au premier regard.



On distingue deux églises dominant le port de Mgarr, ce sont celles du premier village gozitain que l'on rencontre, Ghajnsielem. A gauche la chapelle Notre-Dame de Lourdes et à droite l'église paroissiale Notre-Dame de Lorette.





Gozo a été touchée comme Malte par la "folie" bâtisseuse et il faut essayer d'oublier tous les immeubles venus défigurer ce qui a dû être un petit port de pêcheurs pittoresque.




L'île de Gozo se révèlera tout entière ainsi, entre tradition et modernité.
La tradition, ce sont ces petits villages endormis que nous traversons avec notre bus panoramique qui nous mène jusqu'à "la capitale" de l'île, Ir-Rabat ou Victoria. Pas plus d'un quart d'heure de route  car Gozo est une toute petite île de 14 km de long sur 7 km de large!




Le nom de Victoria fut donné à "la capitale" en 1887, en l'honneur du jubilé d'or de la reine d'Angleterre. C'est une jolie ville d'environ 7000 habitants, dont tout le centre est très bien conservé et réhabilité au fur et à mesure.








Beaucoup de portes sont soignées et les devantures des magasins, comme ailleurs à Malte, se font petites pour s'intégrer au style architectural de la ville.
Bien sûr pas mal de circulation, mais nous sommes dans la capitale de Gozo!








C'est à Victoria que nous avons goûté les pastizzi, le petit en-cas maltais le plus populaire et le meilleur marché, 0,40€. Ce sont des feuilletés farcis à la ricotta ou à la purée de pois.





Autre spécialité qui se mange sur le pouce, le ftira. Je n'ai pas pensé à le photographier car il ressemble beaucoup au pan bagnat, sauf qu'il a un petit trou au centre du pain!


                                                                                                                                                                             Photo Internet

La proximité avec l'Italie se ressent dans toute la cuisine qui offre en abondance pizzas et pâtes.
La spécialité nationale est le "stuffat tal fenek", le "fenek" en question étant un mignon petit lapin cuit en sauce pendant des heures. 
Non merci, pas pour moi! 

Nous avons bien déambulé dans Victoria et apprécié le charme provincial de cette ville où l'on voit vivre les "vrais" Maltais. 
Car les touristes , peut-être avec raison, se ruent sur la Citadelle et délaissent le reste de Victoria.
Nous avons -je l'avoue avec honte- délaissé la citadelle. Il était aux alentours de 15 heures, il faisait un bon 36° et se profilait une marche sans ombre et en montée pour aller admirer les fortifications et l'église qu'elles abritent. Je regrette surtout la vue jusqu'à la mer depuis ce point dominant.



La mer, c'est elle que nous avons justement choisie pour le reste de notre après-midi. Nous voulions voir la station balnéaire la plus réputée de Gozo, à 4 km seulement de Victoria: Marsalforn.
La route suit une petite vallée entourée de collines dont la plus connue est celle de Tal-Merzuq.
Au tout début du XXème siècle, les Gozitains consacrèrent leur île au Christ sauveur et érigèrent une grande croix, puis une statue en béton de 12 mètres sur cette colline.



Un Corcovado miniature!
Marsalforn fut très longtemps un village de pêcheurs et ne compte d'ailleurs toujours qu'un millier de résidents permanents. Dont presque la moitié ne sont pas Maltais mais Britanniques, Italiens, Serbes, Libyens, Somaliens... Ils vivent dans des constructions qui ressemblent à celles-ci.



Mais durant la saison touristique, la population est multipliée plusieurs centaines de fois et depuis une quarantaine d'années, les constructions ont répondu à la demande sur le front de mer...
Voici comment est présentée cette station sur les sites qui font la promotion de Gozo:


Marsalforn est l’une des stations touristique les plus populaire de l’île. L’été, elle déborde de vie avec l’arrivée de centaines de familles gozitaines et maltaises qui viennent passer la saison sur la côte et de visiteurs étrangers venus se ressourcer au contact du soleil et de l’air marin.

À l’arrière d’une plage de sable et de petits galets se trouve une promenade qui fait le tour de la baie, offrant un itinéraire agréable pour se balader à tout moment de l’année, ainsi qu’un lieu de rassemblement traditionnel pour les soirées d’été, fréquenté des locaux comme des visiteurs.






Oui, c'est bien la plage de sable et de petits galets. 






Je suis rentrée de cette semaine maltaise un peu "étourdie". S'y côtoient sur une toute petite superficie des endroits magiques comme la Valette ou Birgu et le pire du tourisme de masse, non pas celui qui consiste à avoir beaucoup de gens qui visitent les mêmes choses au même moment. Après tout les mois d'été nous le cherchons bien! Mais celui qui consiste à défigurer un littoral magnifique pour y installer des immeubles laids qui ne servent que quelques jours par an.

On nous invite souvent, si nous le pouvons, à visiter  les pays hors saison. J'ai l'impression que pour Malte, c'est encore plus vrai qu'ailleurs. Le soleil y brille 300 jours par an. Cela laisse pas mal de possibilités.

Je finis par un petit clin d'oeil. Ce panneau existe sûrement dans d'autres pays d'Europe mais je ne l'avais jamais vu avant. Et pourtant...