Le soleil et la douceur sont revenus et février a pris un petit air de printemps. L'occasion d'enfin sortir un peu de notre coquille et d'aller faire une balade jusqu'à la charmante ville de Nauplie. C'était jeudi et vendredi de la semaine dernière. Nous avions choisi ces jours-là pour être à Nauplie le soir du Tsiknopempti (cette année le 16 février). Tsiknopempti signifie littéralement, "le jeudi où l'on respire le fumet de la viande". Ce jeudi se situe pendant la période des carnavals et il est la dernière occasion de manger "gras" , à savoir de la viande, avant les 40 jours de carême qui mèneront à Pâques.
Le soir du Tsiknopempti, on fait griller à la nuit tombée toutes sortes de viande dans son jardin, sur sa terrasse ou au coin de la rue, sur le trottoir.
Ou bien, comme nous, on va dans une taverne manger son plat de viande. Une soirée à ne pas mettre un végétarien dehors. Mais ce dernier voit arriver le carême avec le sourire.
Après ce dîner copieux, un petit moment à digérer devant un bon feux a été le bienvenu. J'avais choisi l'hôtel pour son caractère très central dans la vieille ville (cette maison rose). Mais aussi pour sa cheminée.
Ce que nous n'attendions pas dans cette chambre d'hôtel, c'était d'avoir des télévisions miroirs. Une dans la chambre, une dans le petit salon.
C'est là que l'on se dit que l'on "n'est plus dans le coup". Je ne connaissais pas du tout ce modèle de miroir qui semble être un miroir comme un autre. Mais lorsque l'on active le téléviseur, le miroir devient clair et l'image transparaît.
Le cadre du miroir est choisi en fonction du style de la pièce. Voici le salon.
Photo du site web de l'hôtel |
Et voici le miroir devenu téléviseur. Ma photo prise avec le portable n'est pas super, mais c'est bien le même miroir.
Mais nous n'avons pas profité seulement de cette douce chaleur intérieure.
Se balader dans Nauplie est très agréable. Les palmiers de la longue promenade ont été épargnés par la maladie.
Se balader dans Nauplie est très agréable. Les palmiers de la longue promenade ont été épargnés par la maladie.
Toute la ville, ou presque, est à nous.