Pêle-mêle et "24 Heures, Photo"!

 Cette semaine il n'y aura pas de "bla-bla" sur la verte Toscane ou sur les villes visitées.

Juste quelques photos d'Arezzo, 

d'Orvieto (qui n'est pas en Toscane mais en Ombrie), sur la route de notre retour vers Rome,

 et surtout de la magnifique Sienne.

Peut-être ferai-je une publication sur ces lieux magiques dans quelques temps.

Aujourd'hui je voulais juste vous montrer les fleurs qui donnent de la couleur à notre balcon.

L'oranger est passé des fleurs aux fruits. Combien arriveront à maturité?

Mais la "grande" attraction de la semaine à Porto Rafti -il nous en faut peu!!- fut le mouillage de ce yacht dans la baie durant plusieurs jours.

Certes Porto Rafti a un port de plaisance, mais pas à la mesure d'un tel bateau qui fera l'objet de ma participation à "24 Heures, Photo!".

Ce yacht est tout neuf, s'appelle "Opéra" et appartient au fils du cheikh qui a fondé les Emirats arabes unis. Je lui jette un coup d'oeil chaque fois que je passe devant la fenêtre. Mercredi, il y a eu un ballet de deux hélicoptères au-dessus du bateau qui a bien sûr son héliport. Qui arrivait? qui partait?

Sur FB, les commentaires vont bon train sur le groupe de Porto Rafti. On dit que le yacht a fait fausse route et confondu Porto Rafti et Monaco, mais que, s'ils mettent pied à terre, les passagers s'en apercevront vite aux nombreux nids-de- poule de nos rues ah, ah! 

Quand nous nous retrouverons samedi prochain, mai sera déjà bien entamé.

Aussi, dès à présent, tous mes voeux pour ce joli mois printannier.

Toscane (2) et "24 heures, Photo"

 Notre but n'était pas de visiter toute la Toscane en une petite semaine, c'est impossible, mais de rester aux alentours de Pienza, dans le Val d'Orcia. Nous avons commencé notre parcours par la visite de San Quirico. Le soleil joua à cache cache avec les nuages toute la journée. Pas de pluie mais souvent un ciel très blanc peu agréable sur les photos.

San Quirico d'Orcia est un petit village planté sur sa colline, comme tous les villages voisins. Sa fondation remonte aux Etrusques. Mais le village actuel  -2800 habitants- est celui qui prit forme au Moyen Age. Son mur de fortification (XIIe) est pratiquement intact. On laisse sa voiture au parking et on pénètre dans San Quirico par l'une des portes.

La rue qui mène à la place centrale est bien entretenue mais pas très fréquentée.

Les boutiques ont l'air toute petites mais c'est bien de ne pas avoir dénaturé le caractère médiéval du village. Même les boîtes aux lettres semblent d'époque.

Ces jeunes apportent de l'animation!

Ils ont dû aller visiter la belle collégiale du XIIème siècle dédiée à San Quirico, enfant martyre, et à sa mère, Giulitta. Modifiée au fil des siècles, la collégiale offre un mélange de styles roman, gothique et même lombard pour le portail.

Outre sa collégiale, San Quirico compte deux autres églises. 

L'église dédiée à San Francesco, située sur la place centrale du village, est simple et attire l'attention  avec son campanile-horloge. 

                                            

     La troisième église, celle de Santa Maria Assunta,  est la plus ancienne du village. Elle date du XIème siècle. C'était la première que rencontraient les pèlerins en route vers Rome quand ils faisaient halte à San Quirico.

Face à l'église se trouvait  un hôpital pour ces mêmes pèlerins. Il en reste une jolie cour avec sa loggia et son puits.

Mais le coeur du village reste la place centrale où se croisent toutes les générations.

On vient aussi à San Quirico pour les

  "Horti de Leonini", de beaux jardins à l'italienne que l'on ne s'attendrait pas à trouver dans un village aussi petit.

Sur la commune de San Quirico, à quelques kilomètres, se trouve un hameau tout à fait charmant, Bagno Vignoni. Il est connu depuis l'antiquité pour ses sources chaudes.

On y trouve les restes de moulins et de canalisations souterraines qui envoyaient l'eau chaude vers des vasques où l'on povait se baigner.

La place centrale du hameau -une trentaine d'habitants permanents- est en fait un bassin alimenté par une source provenant d'un volcan éteint. Les maisons sont construites tout autour. Elles ont parfois leur porte d'entrée en contrebas.

Un ou deux bars-restaurants, une boutique de souvenirs animent un peu cette place originale que l'on ne peut pas traverser. On peut  juste en faire le tour.

Nous poursuivrons notre balade dans un prochain billet consacré à la Toscane.
Nous terminons aujourd'hui avec notre challenge du samedi "24 Heures, Photo", à savoir une photo un peu originale prise dans la semaine écoulée. 
Voici ma participation intitulée, "la crise du logement"!

 

Toscana mia

 Me voilà de retour après notre semaine italienne. Quand on a peu de jours devant soi, on veut voir le maximum de choses et ensuite tout se mélange un peu dans la tête. Partager avec vous les moments les plus forts de ce petit voyage va me permettre aussi de remettre de l'ordre dans mes souvenirs!!

Arrivés à Rome/Fiumicino et ayant réussi la "délicate" épreuve  de la location de voiture (que de documents demandés, malgré la démarche faite sur Internet!), nous pouvons quitter l'aéroport. 

Cap sur la Toscane en longeant la Mer Tyrrhénienne. Notre première étape est le bourg de Montalto di Castro. Nous sommes dans la région du Latium (Lazio) dont le chef lieu est Rome.

Le village n'a pas grand intérêt et il est un peu mort en cette saison. Il vit surtout comme station balnéaire et il est réputé pour sa très longue plage de sable gris. Pour l'instant, elle est recouverte de bois flotté. Des petits morceaux et des très gros.

On aperçoit à l'arrière plan ce qui a failli être une centrale nucléaire dans les années '70. Mais, à la suite  des protestations des habitants, les autorités ont finalement construit une centrale thermoélectrique.

Continuant notre route vers la Toscane, nous passons par plusieurs villages fortifiés et assez austères dont les maisons me rappellent un peu celles de la Corse.

Nous faisons une halte en milieu d'après-midi à la "frontière" entre le Latium et la Toscane, dans la cité d'Acquapendente. Il s'agit d'une étape très particulière de la Via Francigena, un chemin de pèlerinage qui relie Canterbury à Rome en passant par la France et la Suisse.

La cathédrale abrite dans sa crypte une pierre qui proviendrait du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Si la cathédrale a été plusieurs fois remaniée, la crypte date du XIème siècle.

Le paysage change rapidement après Acquapendente et nous voilà en Toscane dont le chef-lieu est Florence.

Ce sont tout de suite les paysages si typiques de collines douces et bien vertes en cette saison.

Encore quelques kilomètres et notre destination se profile sur sa butte, la petite ville de Pienza.

Nous rejoignons notre hôtel (un théâtre réhabilité en hôtel) d'où nous avons une bien jolie vue sur la vieille ville de Pienza et sur les collines du Val d'Orcia.

La pleine lune nous fait un clin d'oeil.

Mais l'estomac réclame aussi son dû. Il y a une adorable pâtisserie, salon de thé juste à côté de l'hôtel. Vite une visite dans ce lieu où tout me tente.

Le chocolat chaud à l'italienne, dans lequel la cuillère tient presque debout, est particulièrement corsé et sûrement calorique. Mais c'était mérité après cette première journée bien remplie.

Tant que j'étais dans cette pâtisserie j'en ai profité pour acheter ma colombe de Pâques qui pour une fois cette année ne sera pas industrielle.

Je me suis aussi laissé tenter par ce petit serpent à base de pâte d'amande à l'intérieur. J'étais sûre de trouver l'explication symbolique de cette pâtisserie sur internet. Mais je n'ai rien trouvé du tout et je regrette de ne pas avoir interrogé la vendeuse.

Peut-être aurez-vous une idée?

Demain c'est Pâques pour tous les Orthodoxes et en Grèce nous allons manger les oeufs durs teints en rouge, après les avoir entrechoqués. Celui dont la coquille de l'oeuf résiste au choc aura la chance de son côté.