Il a neigé sur... Porto Rafti et challenge du samedi.

 Dimanche dernier la Protection civile nous a envoyé un SMS. Il allait neiger sur l'Attique, c'est à dire Athènes et sa région, et nous étions invités à réduire nos déplacements à l'indispensable. Effectivement, la neige a commencé à tomber dans la nuit de dimanche et le paysage était blanc au réveil. Comme nous sommes frileux, nous avons entrebaillé les fenêtres et photographié depuis la maison notre voisinage. La mer avait disparu du paysage et le vent ajoutait à l'impression de froid. 

Les arbres fruitiers et surtout les plantes en jardinière n'ont pas trop apprécié la neige. Nos ficus n'étaient déjà pas en très bonne forme... Mais ils s'en remettront ou nous ferons d'autres boutures.

Les communes ne déneigent pas leurs rues, faute d'équipements. Notre "chemin" qui descend vers la civilisation ne l'a donc pas été. Mais nous avons des chaînes et nous n'étions donc pas "prisonniers" sur notre colline.

Par contre la circulation a été très compliquée sur les routes et le périphérique autour d'Athènes et il y a eu des "naufragés" coincés dans leurs véhicules. Une triste expérience que nous connaissons aussi parfois sur les autoroutes du Sud de la France et qui amuse nos concitoyens un peu plus septentrionaux.

J'ai laissé à d'autres, plus courageux que moi, le plaisir d'aller photographier notre plage !!!

                                                                                                                           Photo Internet

Heureusement le soleil est revenu en milieu de semaine. La neige que nous voyons désormais de chez nous est celle des montagnes de l'ïle d'Eubée qui fait face à Porto Rafti. A une douzaine de kilomètres environ.

On peut même deviner les éoliennes.

Pour soutenir le moral des troupes durant cette semaines hivernale, il restait les plaisirs gourmands. Tout simples, mais très efficaces. Comme ce cake ...

ou encore le pain fait maison.



Mais mon régal, ce sont les pizzas. Monsieur fait la pâte et j'improvise la garniture. 
Voici donc ma photo pour le challenge de Patricia, "24 Heures, Photo", une pizza toute chaude et craquante. 

 

Intermède chocolaté

 L'hiver est arrivé chez nous aussi cette semaine. Pas vraiment sous sa forme la plus belle avec de magnifiques paysages enneigés sous le soleil...

                                                                                                                                                                    Photo du net

Il a préféré se manifester avec du froid (autour de 5°), de la pluie et surtout un vent très violent. Pas de quoi me donner envie de sorties et de photos. Alors j'ai fait ma marmotte et profité de la chaleur de la maison. Même si elle n' aucune ressemblance avec un chalet, la maison qui me fait rêver l'hiver.

                                                                                                                 Photo du net

Mais même sans la neige et le chalet, on peut passer une bonne semaine avec plaid, bougies, lecture et chocolat chaud...

                                                                                                                                                              Photo du net

On ne connaît pas exactement l'époque de la création du chocolat chaud. On sait que les fèves du cacaoyer existaient déjà en Amérique du Sud 2000 ans avant J.-C. Les Mayas, puis quelques siècles plus tard les Aztèques,  furent les premiers à  broyer ces fèves et à en faire une boisson pâteuse à laquelle ils ajoutaient des épices et du piment.
Cette boisson était amère et consommée froide.

Ce n'est qu'en 1528 que l'explorateur Hernàn Cortès envoya les premières fèves de cacao au roi d'Espagne Charles Quint. Pendant presqu'un siècle, le chocolat fut un monopole espagnol et c'est probablement dans ce pays que naquit le chocolat chaud quand on le mélangea avec du lait et du sucre pour l'adoucir.

Ce n'est qu'en 1615, lors du mariage d'Anne d'Autriche, infante d'Espagne, avec Louis XIII, que le chocolat fut introduit en France puis en Europe.

Il faudra attendre le 19ème siècle pour que la consommation de chocolat se démocratise grâce à la révolution industrielle qui facilite son arrivée massive depuis l'Amérique du sud et son traitement dans des usines.

Désormais chaque pays a sa façon de préparer le chocolat chaud et ce n'est pas la même en Espagne, en Autriche (le fameux "chocolat viennois") en France ou en Italie...

Voici une version un peu épaisse mais très revigorante venue d'Italie. 

 Voilà déjà la première semaine de janvier écoulée. Mais l'hiver n'a toujours pas compris que c'était à son tour d'entrer en action. Personnellement je ne m'en plains pas du tout mais je pense à ceux qui aiment la neige et les sports de glisse. Car nous avons nos petites stations de ski en Grèce et nos montagnes. Peut-être le froid arrivera-t-il un peu plus tard... Mais pour l'instant...

Ce bon soleil fait "pousser" Doudou qui sera bientôt aussi grand que son frère alors qu'il n'a pas six mois. Quand on sait qu'un chat grandit jusqu'à un an!!! 

Quand notre balade ne nous mène pas côté mer, nous faisons un petit tour dans l'arrière-pays, un mélange de garrigue, de quelques vignes ou champs d'oliviers.

Avec des maisons isolées qui semblent être des résidences secondaires plantées un peu au milieu de nulle part. Deux d'entre elles m'ont un peu intiguée.

L'une où la maison est toute simple mais qui a une magnifique petite chapelle byzantine sur son terrain.

Un simple grillage protégeait cette propriété. Par contre un peu plus loin, à flanc de colline, une autre avait des allures de "bunker"! La maison semble agréable mais que de barbelés!

Passons à présent à quelques photos de gourmandises.
Pour "24 Heures, Photo" ce seront ces mandarines bien tentantes sur leur arbre. Mais promis, je n'en ai pas chipé une seule!

Par contre, en l'absence de galette des rois en Grèce, nous avons testé pour l'Epiphanie des recettes de biscuits. Les crinckles au chocolat que certaines d'entre vous connaissent bien car je les ai vus sur vos blogs!

Mais aussi les macarons de Saint-Emilion. Enfin des macarons façon Saint-Emilion.

Les "authentiques" ne sont vendus que dans une seule boutique de cette ville,  fabriqués par une famille qui serait la dépositaire de la recette inventée par une communauté d'Ursulines en 1620.

Pour lire l'histoire de ces macarons, c'est ici. Voici à quoi ils ressemblent en boutique.

                                                                                                                                                                              Photo internet

Les nôtres sont un peu plus plats mais ne demandent qu'à s'améliorer!!

Bonne Année 2022

 Saluons ensemble l'arrivée de 2022 et espérons voir enfin le bout du tunnel et le retour à une vie plus normale. Je crois que c'est ce que nous souhaitons tous.

C'est ma petite lutine, Violette, qui vous présente nos voeux les plus sincères avec deux des traditions les plus importantes du Nouvel an en Grèce, la Vassilopita et la Grenade!

La Vassilopita c'est le gâteau (pita) de Saint-Basile (Agios Vassilis) dont la fête est célébrée le 1er janvier. C'est un peu l'équivalent de notre galette des rois. On y glisse une pièce et celui qui la trouve est censé avoir de la chance toute l'année.

On peut l'acheter en boulangerie ou en patisserie et si la base est une sorte de cake, on peut y trouver des amandes, des noix, des zestes d'orange ou de citron.
La plupart du temps il y a un glaçage, mais ce n'est pas obligatoire.

Voici une recette en français pour confectionner vous-même votre Vassilopita. Sa dégustation dure tout le mois de janvier, comme pour la galette des rois (clic).

L'autre tradition du Nouvel An est celle de la grenade. On jette une grenade (le fruit bien sûr!!) devant ou contre sa porte, la grenade étant le fruit de la fertilité et du bonheur. Plus les grains de la grenade sont nombreux à se répandre, plus la prospérité sera grande l'année à venir. 

Nous nous sommes contentés d'acheter cette grenade porte-bonheur, en espérant qu'elle jouera bien son rôle!

• "Saluons ensemble cette nouvelle année qui vieillit notre amitié sans vieillir notre coeur." (Victor Hugo)