Eubée n'est pas l'île la plus connue de Grèce, pourtant c'est la seconde par la taille, la première étant la Crète. Cette île est si proche du continent que beaucoup croient qu'elle en fait partie. Que l'on puisse la rejoindre en traversant un pont renforce encore ce sentiment.
Nous ne sommes partis que deux jours et il n'était donc pas question de visiter toute l'île dont nous connaissons d'ailleurs assez bien la partie ouest. Eubée (Evia en grec) a une longueur de 180 km. Mais c'est une montagne dans la mer , les routes sont étroites et sinueuses et la moyenne ne doit pas dépasser les 40 km/h! A court séjour, court trajet.
Partis de Porto Rafti (à 25 km au sud de Rafina) nous avons rallié Chalkida.
Chalkida (ou Chalkis) était déjà une cité très florissante dans l'antiquité. C'est aujourd'hui la ville la plus importante d'Eubée, un port qui compte un peu plus de 100 000 habitants.
Elle est le point d'entrée en Eubée pour ceux qui souhaitent s'y rendre en voiture.
Laissant Chalkida derrière nous, nous avons emprunté la route côtière vers Erétria.
C'est une ville au passé prestigieux, citée par Homère dans l'Iliade, dont la fondation est antérieure à celle d'Athènes. Mais victime de toutes sortes de convoitises, la cité disparut complètement au VIè siècle. Elle ne fut à nouveau peuplée qu'au XIXè siècle, en lien avec la guerre d'indépendance grecque.
C'est une ville au passé prestigieux, citée par Homère dans l'Iliade, dont la fondation est antérieure à celle d'Athènes. Mais victime de toutes sortes de convoitises, la cité disparut complètement au VIè siècle. Elle ne fut à nouveau peuplée qu'au XIXè siècle, en lien avec la guerre d'indépendance grecque.
Dans les années 1960, elle devint une station balnéaire appréciée à cause de ses nombreuses plages, une station essentiellement familiale.
Nous avons trouvé à y loger pour une nuit dans un hôtel appartement au cadre tout à fait charmant et bien fleuri.
Certaines plages sont désertes à cause de la présence d'algues et propices à la promenade. D'autres sont bien aménagées au pied des hôtels et concentrent les baigneurs.
une île...
...une chapelle...
une vieille charrette...
le bateau d'un pêcheur...
La canicule et la curiosité invitent à entrer dans les boutiqus pour un peu de fraîcheur...
Une fois encore l'occasion de vérifier que le monde est petit, tout petit...
Le propriétaire de la boutique où nous entrons reconnaît mon accent typiquement... français, m'adresse donc quelques mots dans ma langue maternelle qu'il parle plutôt bien et de fil en aiguille nous découvrons qu'il a un ami qui tient une agence immobilière à 500m de l'endroit où j'ai grandi à Toulouse et où vit toujours ma mère!
Une fois la chaleur un peu tombée, nous avons dîné sur le port, en regardant le ballet des ferries qui relient Erétria à Oropos, sur le continent.
Car, si grâce au pont de Chalkida on peut aller à Eubée par voie routière, il existe aussi plusieurs possibilités de rejoindre cette île par bateau. De même, on peut partir d'Eubée pour rejoindre plusieurs îles des Sporades.
Le second jour, nous avons continué à longer la côte sud-est d'Eubée, en direction d'Amarynthos.
Nous y avons visité une belle église dédiée à Saint Nicolas. Une église particulièrement décorée et dont les murs étaient entièrement peints.
Prenant un peu de hauteur, nous avons grimpé jusqu'à Ano Bathia pour visiter un monastère dédié lui aussi à Saint Nicolas. Un endroit merveilleusement choisi pour y trouver la sérénité. Comment ne pas la ressentir près d'un platane millénaire!
Le paysage était typiquement méditerranéen tout autour de nous.
Redescendus vers la côte en direction de Styra, nous avons vu de nombreuses fermes piscicoles où grandissent des dorades.
Aujourd'hui l'activité s'est déplacée quelques kilomètres plus bas, à Nea Styra, une petite station balnéaire qui dispose de belles plages et d'un port qui permet de rejoindre le continent à proximité de Néa Makri.
La traversée en ferry ne dure que trois quarts d'heure. Mais elle nous donne le sentiment que nous revenons bien d'une île!!
J'ai pris cette photo à Amarynthos, devant le magasin dont je vous ai parlé plus haut. J'ai souvent vu des bigaradiers plantés au bord des trottoirs en Grèce. Mais c'était mon premier pêcher!