Demain retour en Grèce et fin de notre petit séjour toulousain. Nous en avons bien profité et largement rayonné depuis notre "capitale" occitane.
Après être allés vers l'Est, au bord de la Grande Bleue et dans l'Hérault, comme évoqué dans un précédent billet...
... nous avons fait une balade... cap au sud. Le département de la Haute-Garonne, tout en longueur, est frontalier de l'Espagne.
Nous avons traversé Saint-Gaudens et longé de jolies fermes et propriétés, ayant constamment les Pyrénées en ligne de mire.
Une petite promenade apéritive nous attend à Bagnères-de-Luchon, plus généralement appelée tout simplement Luchon. C'est une ville thermale réputée des Pyrénées. J'y ai fait une cure pour ma gorge à huit ans et il n'était pas alors question que j'habite un jour Toulouse. Une ville qui accueille très régulièrement le Tour de France cycliste et qui en garde les traces... toute l'année. C'est à l'occasion de cette première cure, faite il y a si longtemps, que j'ai vu passer mon premier Tour de France et aussi, me semble-t-il, mon dernier en "live".
Mais le but de notre promenade était un déjeuner en Espagne, dans le village de Bossost. C'est agréable de n'avoir qu'un pas à faire pour être dans un autre pays européen. Heureusement que le changement de langue sur la signalisation aide à savoir de quel côté de la frontière on se trouve!!
Bossost était un peu "endormi" en cette mi-octobre. Mais c'est un village d'environ 900 habitants très prisé des randonneurs durant l'été et des amoureux de la neige durant tout l'hiver.
Prisé aussi des Français frontaliers car l'alcool et le tabac y sont moins taxés. Mais j'ai préféré y faire provision de nougats espagnols dont je raffole. En particulier du touron!!
C'est dans le Val d'Aran que la Garonne prend sa source et elle coule à Bossost...
...comme dans le village voisin de Les où nous nous sommes aussi arrêtés avec plaisir pour une balade au soleil.
Le retour à Toulouse se fit avec un nouveau passage à Luchon alors que le soleil disparaissait déjà derrière les montagnes. Nous avions vécu une belle journée mais pas rencontré le seigneur des Pyrénées, l'ours. Ce sera pour une prochaine fois!
Comme si nous n'avions pas encore assez fait de kilomètres, quelques jours plus tard nous sommes partis cap à l'Ouest. Le soleil n'était pas de la partie et la route était de l'autoroute; nous allions tout près de Bordeaux. La Garonne était comme toujours notre compagne.
Nous n'irons pas jusqu'à Bordeaux, mais presque. Ma tatie, avec qui nous voulions passer un peu de temps, habite un village qui se trouve à 20 km au sud de Bordeaux, dans le vignoble des Graves.
C'est un tout petit village de 500 habitants, très caractéristique de ce terroir et qui n'a subi aucune transformation du fait de sa proximité avec la grande métropole régionale.
L'air de son petit village doit être excellent car Tatie cultive toujours son jardin à 84 ans, cuisine à merveille et sert d'ancrage à sa nombreuse tribu. Elle a planté un petit olivier dans son jardin, souvenir de ses origines méditerranéennes...