La région d'Epire ne se limite pas à la région montagneuse de Ioannina mais bénéficie aussi d'une belle côte allant de la frontière albanaise à la ville de Prévéza.
En ce quatrième et dernier jour de notre séjour, le soleil était enfin de la partie. Comme nous ne reprenions l'avion du retour qu'à 22 heures, nous avions toute la journée pour une nouvelle balade.
Direction une petite ville et station balnéaire où nous avons séjourné il y a quelques années, Parga.
Parga est une petite ville de 2000 habitants permanents mais très fréquentée par les touristes grecs ou étrangers.
C'est un concentré de tout ce que l'on cherche pour quelques journées de dolce vita à la grecque ou à l'italienne.
Lovée dans une crique, elle offre une belle plage de sable. Quelques brasses et l'on arrive sur de jolis petits îlots.
Les maisons s'étagent sur la colline et sont de toutes les couleurs. Pour couronner l'ensemble, un château vénitien.
Parga est pleine de petits détails colorés et de jolis jardins.
Sans compter la fameuse touche italienne dont je vous parlais! Peut-être en souvenir de la République de Venise dont Parga fut un protectorat du XVIe au VIIIe siècle.
Libérée de l'autorité de Venise par les Français en 1797, Parga fut cédée par les pays de l'Europe de l'ouest à l'Empire ottoman en 1815. A l'époque d'Ali Pacha de Ioannina.
Refusant cette nouvelle autorité, les habitants de Parga décidèrent d'émigrer à Corfou (alors sous domination anglaise).
Leurs descendants ne revinrent sur le continent qu'un siècle plus tard, lorsque l'Epire fut rattaché à la Grèce.
En fin d'après-midi il ne nous restait plus qu'à reprendre la route pour Ioannina et faire une dernière promenade au bord du lac. Enfin il nous offrait des tons plus printanniers!
Printannière, la semaine qui vient de s'écouler le fut aussi. Juste printannière, pas du tout encore estivale. Mais'occasion de bien profiter de l'absence de pluie pour un petit bilan des jardinières.
L'occasion aussi de vous montrer une "véritable" amaryllis et de la choisir pour notre rendez-vous chez Patricia, les "24 heures, photo".
Je dis une "véritable" amaryllis car celles que nous achetons à Noël sont forcées pour fleurir en hiver. Alors que les amaryllis sont faites pour fleurir au printemps. Comme celle-ci qui ouvre petit à petit ses trois énormes fleurs. Elle est vraiment magnifique.