Quand il fait beau, je pars souvent au bureau en bus. Ce matin j'ai pris mon APN et fais quelques photos en chemin. Bien sûr leur qualité s'en ressent mais dans quelques mois ce sera un souvenir de mon passé d'"active"!
Départ à huit heures, l'arrêt de bus est juste devant ma porte.
Première station, peu de monde à l'arrêt du bus car la station de métro est juste à côté. Une étudiante bouquine, cigarette à la main et écouteurs sur les oreilles.
Nous sommes sur la rive gauche de Toulouse. Les ronds-points ne sont plus plantées comme autrefois de petites pensées bien alignées mais de prairies fleuries.
Passage par la place de la Patte d'Oie la bien nommée car cinq rues y aboutissent...
Face à face, la Maison de la Citoyenneté qui au siècle dernier servait de bains-douches publics et qui a gardé sa petite mosaïque d'origine et le marché Saint-Cyprien, le dernier marché toulousain couvert ayant conservé sa structure de style Baltard.
Le marché était en train de s'installer. Je ne suis pas sure qu'il soit très bon pour les salades ou les radis d'être ainsi frôlés par les voitures ou les bus...
Direction la Garonne et passage près du chantier du tramway.
Ouf! un peu de verdure, celle du cours Dillon qui longe la Garonne...
... à laquelle on arrive en passant devant l'ancien Château d'Eau devenu une galerie photographique.
Voici enfin le fleuve dont l'eau est assez haute même si la neige pyrénéenne n'a pas encore fondu. Gare à la crue sur la Prairie des Filtres!
Nous traversons la Garonne par le Pont Neuf. Au loin le pont Saint-Michel d'un côté...
...et le pont des Catalans de l'autre.
A la sortie du pont, un restaurant photographié spécialement pour Mireille.
Un peu plus loin la place Esquirol et son fameux Père Léon récemment rénové.
Encore un arrêt et je suis arrivée rue de Metz, le terminus de mon trajet.
Désormais ce sont les belles boutiques de luxe ou les boutiques plus design.
Pas de tentation car tous les magasins sont encore fermés à cette heure là. Seule ma superette près de la fontaine Boulbonne était déjà ouverte Quelques achats pour grignoter à midi. Un instant de nostalgie. Les mêmes douceurs que lorsque j'étais collégienne. Mais j'ai résisté!
Je ne peux m'empêcher d'admirer cette belle porte. Qui habite là? Poséïdon?
Comme chaque matin je passe par la rue Renée Aspe, une artiste peintre toulousaine et lui adresse un petit bonjour. La pauvre, condamnée à regarder l'immeuble de nos bureaux.
Mon bureau est au dernier étage et chaque jour il y a le "supplice" de l'ascenseur pour la claustrophobe que je suis. Heureusement une collègue sympa est toujours prête à m'accompagner pour que la montée passe plus vite.
Nous sommes arrivés et la vue depuis mon bureau reste la récompense chaque jour renouvelée.
Cela n'était que le trajet... Au travail maintenant!