Jour 2 de notre balade en Epire. La météo est meilleure que la veille, même si le ciel est toujours saturé de sable. De toute façon la voiture ne peut pas devenir plus sale...
Mais il ne pleut pas et nous prenons la direction de la micro région appelée Zagori et de ses Zagorohoria. C'est ainsi que l'on nomme l'ensemble des 46 villages qui s'étendent au nord de Ioannina, sur le piémont et les contreforts du Pinde.
Durant toute la période de l'occupation turque, les villages de Zagori ont bénéficié d'une grande autonomie et leurs habitants avaient le privilège de pouvoir commercer librement dans tout l'Empire ottoman. Ces Grecs n'oublièrent pas d'en faire profiter leurs villages. Ils firent construire des routes pour les relier, des ponts, des écoles et de belles maisons de pierre.
Voici quelques uns de ces ponts et de ces villages.
C'est paradoxalement quand l'Epire fut enfin rattaché à la Grèce -au début du XXe siècle- que les villages de Zagori commencèrent à souffrir, comme partout en Europe, de désertification, .
Mais un retour vers la remise en valeur de ce patrimoine s'amorce. La région a vraiment tout pour séduire les amateurs de randonnée et ceux qui recherchent un cadre de vie préservé.
Il faut juste aimer les pierres et les arbres pour se sentir bien dans ces village de Zagori. J'ai été frappée par la diversité des espèces dans les forêts et par la taille des platanes, souvent centenaires. Il était juste dommage que la végétation ne soit pas plus avancée.
Il vaut mieux passer vite entre les falaises!!!
Mais un retour vers la remise en valeur de ce patrimoine s'amorce. La région a vraiment tout pour séduire les amateurs de randonnée et ceux qui recherchent un cadre de vie préservé.
Il faut juste aimer les pierres et les arbres pour se sentir bien dans ces village de Zagori. J'ai été frappée par la diversité des espèces dans les forêts et par la taille des platanes, souvent centenaires. Il était juste dommage que la végétation ne soit pas plus avancée.
Il vaut mieux passer vite entre les falaises!!!
Se promener et photographier nous ont donné faim. Mais pas facile hors saison de trouver une taverne ouverte. Dans le village de Koukouli, nous avons repéré des tables et des chaises vides devant ce qui semblait pourtant bien être un endroit où se restaurer.
La faim rendant "hardis", nous avons interrogé le propriétaire du lieu sur la possibilité d'avoir un petit en cas.
Si une omelette aux asperges sauvages et des travers de porc accompagnés de frites nous convenaient, il se faisait fort de nous les préparer le temps que nous fassions le tour du village.
Ce fut un grand "oui" et un très bon repas.
C'était la semaine dernière et j'en demande pardon à Patricia, mais c'est cette bonne omelette qui sera ma participation à "24 Heures Photo".
A bientôt pour un prochain billet où nous irons visiter l'île se trouvant au milieu du lac de Ioannina.
La faim rendant "hardis", nous avons interrogé le propriétaire du lieu sur la possibilité d'avoir un petit en cas.
Si une omelette aux asperges sauvages et des travers de porc accompagnés de frites nous convenaient, il se faisait fort de nous les préparer le temps que nous fassions le tour du village.
Ce fut un grand "oui" et un très bon repas.
C'était la semaine dernière et j'en demande pardon à Patricia, mais c'est cette bonne omelette qui sera ma participation à "24 Heures Photo".
A bientôt pour un prochain billet où nous irons visiter l'île se trouvant au milieu du lac de Ioannina.