samedi 9 novembre 2024

La Ville éternelle et "24 Heures, Photo"

 Nous avons fait comme les élèves la semaine dernière, nous avons pris nos vacances de Toussaint. De courtes vacances mais de bien agréables vacances romaines. Dès l'aéroport, nous sommes dans l'ambiance. Une patricienne et un centurion nous accueillent!

Il est facile de trouver un taxi. Il faut ensuite avoir de la patience pour rejoindre le centre de Rome car les embouteillages valent, je crois, ceux de Paris. Il y a des travaux et des chantiers importants pour la prolongation de la ligne C du métro, notamment Piazza Venezia et au Colisée. 
Nous avions choisi de résider dans une zone piétonne, en face du Panthéon. A cause de la situation centrale de l'hôtel, mais aussi parce que, il y a deux ans, nous n'avions pas pu visiter l'intérieur de l'église tant les touristes étaient nombreux.

Aussi, dès que nous sommes entrés dans la chambre, je me suis précipitée à la fenêtre. Ouf, il était bien là.

De face, il ressemble à un temple antique "classique", avec ses colonnes et son portique.


Mais le lieu du culte se situe dans la rotonde, à l'arrière. Sa forme circulaire, son immense dôme et ses dimensions font du Panthéon un des monuments les plus extraordinaires de l'antiquité parvenus jusqu'à nous.

Le Panthéon a été érigé en 27 av. J.-C. par le général et homme politique romain Marcus Agrippa. Il était dédié à l'ensemble des dieux de la religion romaine, d'où son nom de "Pan-théon". Détruit pas un incendie une centaine d'année plus tard, il a été rebâti vers 126 ap.J.-C. à la demande de l'empereur Hadrien. Très "gentleman", ce dernier a demandé à ce que soit mentionné le nom d'Agrippa et non le sien sur le fronton du temple, tel que nous pouvons toujours le lire:

Marcus Agrippa, fils de Lucius, consul pour la 3ème fois, le fit bâtir"



Le Panthéon fut donné au pape Boniface IV au début du VIIème siècle après J.-C.
Il le transforma intérieurement en église, mais sans toucher à la structure générale et consacra l'église à Sainte-Marie et aux Martyrs. Difficile d'ailleurs de toucher à la plus grande coupole de Rome: elle a un diamètre de 43,44m. Elle est en béton armé brut et pèse 4535 tonnes. Il n'y a pas de vitraux et la lumière ne pénètre que par l'oculus de 9m qui se trouve au sommet de la coupole. Quand il pleut, l'eau tombe dans l'église. 


En face de l'entrée se trouve le maître-autel et dans les niches où se trouvaient les statues des dieux de l'antiquité, ont pris place des statues de saints ou des tableaux.
C'est aussi au Panthéon que sont inhumés des Italiens qui ont marqué l'histoire de leur pays, comme le roi Umberto Ier.





Pour cette visite du Panthéon, il vaut mieux n'être ni agoraphobe, ni claustrophobe. Nous n'étions pas les seuls à vouloir le visiter!! 


Mais nous, une nuit, nous avons eu la chance de le voir tout rose le Panthéon. Un lien avec Octobre rose? Je ne sais pas. Mais cela n'a duré qu'une nuit. 




Comme nous résidions dans un bâtiment ancien et étroit, pas de salle pour le petit déjeuner. Nous le prenions dans un bistrot à quelques mètres, sur une adorable place, en profitant de Rome qui s'éveillait.







A Rome, on distingue un touriste d'un Romain à l'habillement. Pour les messieurs, c'est costume cravate et, pour les dames, chaussures à talon malgré les pavés.
Sur cette place, la piazza Capranica, une église bien sûr, une des plus anciennes de la Rome chrétienne, Santa Maria in Aquiro. Elle se reflète sur un collège bâti au XVème siècle, le premier séminaire de Rome.





Je vous montrerai d'autres endroits célèbres de Rome, mais la ville n'est pas qu'un musée à ciel ouvert ou un livre d'histoire. On y croise une manifestation d'employés mécontents...


... mais aussi des carabinieri en tenue d'apparat...


... des glaces gigantesques...


... des boutiques dédiées au café sous toutes ses formes... Nous avons eu la chance de résider près d'une des plus fameuses, la "Casa del Caffe Tazza d'Oro". 


Les touristes se promènent et lèchent les vitrines, ici celles de la boutique Dior, 


... mais les Romains eux continuent à travailler, même tout en haut des bâtiments.


S'il s'était installé au Vatican, ce "sosie" de Jean-Paul II aurait peut-être eu des soucis avec la Garde suisse pontificale. Mais à Rome, assis devant les colonnes du temple d'Hadrien, personne ne s'est offusqué de sa présence.


Ce sera ma participation pour le retour du challenge de Patricia, après ses vacances bien méritées.