Cette année j'ai entrepris de planter des tomates sur le balcon et sur la terrasse. Dans des bacs de 50x50 environ. Je n'ai rien acheté, sinon une première tomate. Je l'ai coupée en fines tranches que j'ai mises dans de la terre de rempotage. Peu de temps après, plein de petites pousses sont sorties.
J'ai replanté les plus vaillantes dans les bacs et le soleil et l'arrosage ont fait le reste.
Depuis 3 semaines nous avons le plaisir de manger nos tomates et, si la récolte n'est pas celle d'un jardin, nous avons régulièrement de quoi faire une bonne salade.
Ce sera ma participation au challenge de Patricia et à ses "24 Heures, Photo".
Nous allons aussi terminer aujourd'hui notre balade dans l'archipel maltais. Car si Malte est l'île la plus importante, on peut débarquer sur deux autres îles, Comino et Gozo.
Comino doit son nom au cumin qui y pousse et ne compte officiellement que 3 habitants! Mais les toutistes s'y bousculent sur la plage du "Lagon bleu".
La photo d'internet m'a suffi malgré la couleur turquoise de l'eau.
Photo du Net |
Par contre nous souhaitions voir Gozo. Il n'y a qu'une façon de s'y rendre. Prendre le ferry à Cirkewwa et débarquer 5 km plus loin à Mgarr. Une toute petite traversée de 20 mn.
L'aridité de Gozo est perceptible au premier regard.
On distingue deux églises dominant le port de Mgarr, ce sont celles du premier village gozitain que l'on rencontre, Ghajnsielem. A gauche la chapelle Notre-Dame de Lourdes et à droite l'église paroissiale Notre-Dame de Lorette.
Gozo a été touchée comme Malte par la "folie" bâtisseuse et il faut essayer d'oublier tous les immeubles venus défigurer ce qui a dû être un petit port de pêcheurs pittoresque.
L'île de Gozo se révèlera tout entière ainsi, entre tradition et modernité.
La tradition, ce sont ces petits villages endormis que nous traversons avec notre bus panoramique qui nous mène jusqu'à "la capitale" de l'île, Ir-Rabat ou Victoria. Pas plus d'un quart d'heure de route car Gozo est une toute petite île de 14 km de long sur 7 km de large!
L'aridité de Gozo est perceptible au premier regard.
On distingue deux églises dominant le port de Mgarr, ce sont celles du premier village gozitain que l'on rencontre, Ghajnsielem. A gauche la chapelle Notre-Dame de Lourdes et à droite l'église paroissiale Notre-Dame de Lorette.
Gozo a été touchée comme Malte par la "folie" bâtisseuse et il faut essayer d'oublier tous les immeubles venus défigurer ce qui a dû être un petit port de pêcheurs pittoresque.
L'île de Gozo se révèlera tout entière ainsi, entre tradition et modernité.
La tradition, ce sont ces petits villages endormis que nous traversons avec notre bus panoramique qui nous mène jusqu'à "la capitale" de l'île, Ir-Rabat ou Victoria. Pas plus d'un quart d'heure de route car Gozo est une toute petite île de 14 km de long sur 7 km de large!
Le nom de Victoria fut donné à "la capitale" en 1887, en l'honneur du jubilé d'or de la reine d'Angleterre. C'est une jolie ville d'environ 7000 habitants, dont tout le centre est très bien conservé et réhabilité au fur et à mesure.
Beaucoup de portes sont soignées et les devantures des magasins, comme ailleurs à Malte, se font petites pour s'intégrer au style architectural de la ville.
Bien sûr pas mal de circulation, mais nous sommes dans la capitale de Gozo!
Autre spécialité qui se mange sur le pouce, le ftira. Je n'ai pas pensé à le photographier car il ressemble beaucoup au pan bagnat, sauf qu'il a un petit trou au centre du pain!
Photo Internet |
La proximité avec l'Italie se ressent dans toute la cuisine qui offre en abondance pizzas et pâtes.
La spécialité nationale est le "stuffat tal fenek", le "fenek" en question étant un mignon petit lapin cuit en sauce pendant des heures.
Non merci, pas pour moi!
Nous avons bien déambulé dans Victoria et apprécié le charme provincial de cette ville où l'on voit vivre les "vrais" Maltais.
Car les touristes , peut-être avec raison, se ruent sur la Citadelle et délaissent le reste de Victoria.
Nous avons -je l'avoue avec honte- délaissé la citadelle. Il était aux alentours de 15 heures, il faisait un bon 36° et se profilait une marche sans ombre et en montée pour aller admirer les fortifications et l'église qu'elles abritent. Je regrette surtout la vue jusqu'à la mer depuis ce point dominant.
La mer, c'est elle que nous avons justement choisie pour le reste de notre après-midi. Nous voulions voir la station balnéaire la plus réputée de Gozo, à 4 km seulement de Victoria: Marsalforn.
La route suit une petite vallée entourée de collines dont la plus connue est celle de Tal-Merzuq.
Au tout début du XXème siècle, les Gozitains consacrèrent leur île au Christ sauveur et érigèrent une grande croix, puis une statue en béton de 12 mètres sur cette colline.
Un Corcovado miniature!
Marsalforn fut très longtemps un village de pêcheurs et ne compte d'ailleurs toujours qu'un millier de résidents permanents. Dont presque la moitié ne sont pas Maltais mais Britanniques, Italiens, Serbes, Libyens, Somaliens... Ils vivent dans des constructions qui ressemblent à celles-ci.
Mais durant la saison touristique, la population est multipliée plusieurs centaines de fois et depuis une quarantaine d'années, les constructions ont répondu à la demande sur le front de mer...
Voici comment est présentée cette station sur les sites qui font la promotion de Gozo:
Marsalforn est l’une des stations touristique les plus populaire de l’île. L’été, elle déborde de vie avec l’arrivée de centaines de familles gozitaines et maltaises qui viennent passer la saison sur la côte et de visiteurs étrangers venus se ressourcer au contact du soleil et de l’air marin.
À l’arrière d’une plage de sable et de petits galets se trouve une promenade qui fait le tour de la baie, offrant un itinéraire agréable pour se balader à tout moment de l’année, ainsi qu’un lieu de rassemblement traditionnel pour les soirées d’été, fréquenté des locaux comme des visiteurs.
Oui, c'est bien la plage de sable et de petits galets.
Je suis rentrée de cette semaine maltaise un peu "étourdie". S'y côtoient sur une toute petite superficie des endroits magiques comme la Valette ou Birgu et le pire du tourisme de masse, non pas celui qui consiste à avoir beaucoup de gens qui visitent les mêmes choses au même moment. Après tout les mois d'été nous le cherchons bien! Mais celui qui consiste à défigurer un littoral magnifique pour y installer des immeubles laids qui ne servent que quelques jours par an.
On nous invite souvent, si nous le pouvons, à visiter les pays hors saison. J'ai l'impression que pour Malte, c'est encore plus vrai qu'ailleurs. Le soleil y brille 300 jours par an. Cela laisse pas mal de possibilités.
Je finis par un petit clin d'oeil. Ce panneau existe sûrement dans d'autres pays d'Europe mais je ne l'avais jamais vu avant. Et pourtant...
Je m'inviterais bien à ta salade de tomates. Malte ? je préfère rester avec mes souvenirs...
RépondreSupprimerTon désenchantement est à la hauteur de la destruction. Merci pour ce joli panneau qui met du baume au coeur!
RépondreSupprimerbonjour chere Marie-Paule, merci pour cette belle visite de Malte et ses iles annexes, oui de belles choses, de belles plages, mais aussi des immeubles peu attrayants ! merci pour le panneau "herisson", qui devrait bien exister chez nous ! bravo pour les tomates, belle réussite, bon weekend chere amie, bisous
RépondreSupprimerBonjour
RépondreSupprimerEt c'est la période des salades!
Très belle balade, j'adore le cadre!
Bisous
Bonjour ma douce Marie-Paule,
RépondreSupprimerMerci pour ta bonne salade de tomates j'adore ! merci aussi pour cette belle balade de Malte c'est vraiment magnifique !
Gros bisous ma douce Marie-Paule et caresses à tes chats :-)
bravo pour vos tomates qui doivent être délicieuses sous le soleil Grec
RépondreSupprimermerci de ton vraiment superbe reportage photos et explications de Malte et autres îles que je ne connais bien sur pas du tout
de quoi en effet être assez "mitigée" au vu de tes photos mais c'est souvent comme ça quand il y a tant de touristes, on abîme pour construire
belle journée
gros bisous
patricia
Tiens, tu as une drôle de façon de faire des plants de tomates... Nous on récupère plutôt les graines... quelquefois sur le composte !
RépondreSupprimerComme toi, je leur laisse le ragoût de lapin ! Beurck !
Dommage pour la citadelle mais vous en avez de jolies aussi en Grèce, à visiter quand il fait moins chaud.
Gros bisous et belle après-midi.
Lavandine
Je ne connaissais pas cette façon de semer des tomates mais le résultat est là et la salade sera excellente mûrie au soleil de la méditerranée ! J'ai beaucoup aimé tes photos et récits de votre voyage à Malte. Sans doute faut-il en effet y aller quand c'est plus calme ... si cela arrive. Pourtant, cela n'enlèvera pas le bétonnage. C'est assez désespérant de voir comme l'on gâche les plus beaux lieux que l'on aimait pourtant, au départ, pour tout ce que l'on y détruit ! Est-ce la même chose en Grèce ? Ou y a-t-il encore des sites préservés ? Merci pour ces images ! Bonne soirée ! Bises
RépondreSupprimerUn reportage intéressant, merci Marie-Paule. C'est passionnant d'autant que j'ai toujours voulu m'y rendre. Une terre toute en contrastes comme bien souvent lorsqu'elle est impactée par le tourisme. Heureusement que de petits coins d'authenticité laissent l'espoir que la douceur de vivre vont perdurer.
RépondreSupprimerTendres pensées pour Rubbens et vos protégés à coussinets.
Chamitié.
Rose
Bravo pour tes tomates, Nous ici, elles ont du mal à rougir, pourtant ce n'est pas le soleil qui a manqué, mais je crois qu'il a fait trop chaud.
RépondreSupprimerMerci pour ce beau reportage. Magnifique partage !
Ici aussi il y a des littoraux qui ont bien changé. On a détruit de jolies villas pour construire des horreurs à la place.
Il est des endroits à éviter pendant les mois d'été. C'est la raison pour laquelle aussi nous évitons la belle saison en Martinique.
Belle journée et gros bisous
Les tomates mûries au soleil un véritable délice, nous en mangeons énormément, à toutes les sauces :)
RépondreSupprimerTu as fait un beau voyage, comme dans tous les voyages tout n'est pas 100% parfait :) Je t'embrasse et te souhaite un beau mois d'août :)
Bravo pour ta culture de tomates. Je les trouve géniales tes tranches de tomates ♥♥
RépondreSupprimerMagnifique série d'images !
Coup de coeur tout particulier pour la 24
Bel été, Marie-Paule !
Bravo pour les tomates, les nôtres ont subit la canicule, triste récolte. Mais les pieds ont l'air de repartir depuis qu'il a bien plu.
RépondreSupprimerMerci pour les photos de ce voyage maltais, j'apprécie de voir de loin tout ces endroits.Bisous, @.
je n'aurais jamais pensé à enterrer des tranches de tomates! C'est vrai que les tomates nous semblent encore meilleures quand on les a vu pousser...
RépondreSupprimerTa conclusion sur Malte est valable pour beaucoup de pays! Le tourisme est vital pour l'économie, il est bien dommage que l'aménagement du littoral ne soit pas plus encadré. Quand on voit cette plage si minuscule, on imagine la déception des touristes.
Merci, Marie Paule, avec ton objectivité tu es un très bon guide pour ceux qui auraient envie de découvrir Malte.
Bisous
Odile