mercredi 30 janvier 2013

Nauplie la Grecque


Nauplie, préfecture de l’Argolide, est une ville côtière du Péloponnèse qui compte environ 13 000 habitants. Elle est réputée pour sa ville ancienne, sa citadelle antique et son imposant fort vénitien de Palamède.


Nauplie fut tour à tour une possession byzantine, franque, vénitienne et enfin turque, chaque envahisseur laissant les traces de sa propre identité dans la ville.
Ce n’est qu’en 1822 que Nauplie redevint grecque. Elle fut même, après Egine, la seconde ville à devenir Capitale du nouvel état grec, de 1828 à 1834. Pour céder ensuite la prééminence à l’emblématique Athènes.


La forteresse d’Acronauplie se trouve tout en haut du vieux quartier de la ville. L’enceinte primitive remonterait à l’âge de bronze. L’enceinte actuelle fut érigée lors de la période byzantine et de la domination franque. Le tout fut complété par trois forts édifiés par les Vénitiens.



C’est dans ce quartier que nous logeons quand nous avons l’occasion d’aller en balade à Nauplie. Nous avons fait nôtre la pension Marianna tenue par trois frères adorables et dont la maman fait encore les confitures pour le petit déjeuner des clients avec les fruits du verger familial.



Plusieurs chambres sont construites en pierre : atmosphère romantique assurée !






Comment aurions-nous su qu’Amartia existait et proposait une chambre d’hôtes. Pourtant nous avons dû commencer à aller à Nauplie régulièrement peu après son installation. Désormais nous nous connaissons…



La forteresse de Palamède se trouve sur une colline beaucoup plus haute que l’Acronauplie, à 286m d’altitude. Elle a été construite et occupée par les Vénitiens de 1686 à 1715.
En 1715 les Turcs s’en sont emparé et elle est restée sous leur commandement jusqu’en 1822, date de sa libération par les Grecs. C’est une longue enceinte ponctuée de tourelles de guet et de huit fortins reliés par des couloirs, des voûtes, des passages secrets… Un magnifique espace pour se prendre pour un chevalier ou une gente dame !




Le site emblématique de Nauplie celui  représenté sur le moindre objet destiné aux touristes, c’est l’îlot de Saint-Théodore et sa forteresse, le « Bourtzi », d’un mot turc signifiant « la tour ».

Ce sont les Vénitiens qui ont édifié cette forteresse en 1473 dans l’espoir de protéger la ville contre les pirates ou autres envahisseurs. Elle se compose d’une haute tour octogonale flanquée de tours semi-circulaires et se trouve à seulement 300m de la jetée. Des petites embarcations se feront un plaisir de vous y conduire.


Les Grecs lui ont conservé son rôle de forteresse jusqu’en 1865. Puis le Bourtzi est devenue la résidence des bourreaux qui officiaient pour le compte de la forteresse de Palamède où étaient enfermés les condamnés à mort. Cela fait froid dans le dos !
Plus « bizarre » encore, le fort fut transformé en hôtel de 1935 à 1970. Je ne connais pas la cause de sa fermeture. J’imagine qu’il fallait faire un choix entre les normes de confort et la conservation de la forteresse.


Aujourd’hui le Bourtzi n’est plus qu’un monument historique et abrite l’été quelques manifestations culturelles. C’est le château d’If de Nauplie, toutes proportions gardées bien sûr amis Marseillais !


samedi 26 janvier 2013

Balade à Kastanitsa


Το πρωί της τρίτης μέρας κατά την παραμονή μας στο Ναύπλιο αποφασίσαμε να κάνουμε μια εκδρομή προς το Άστρος Κυνουρίας αλλά και προς το ορεινό χωριό της Καστάνιτσας που μας είπαν ότι είναι πολύ όμορφη διαδρομή αλλά και τοπίο.





Η μέρα ήταν συννεφιασμένη αλλά αρκετά φωτεινή. Πήραμε το δρόμο του Άργους και μέσω των χωριών Μύλων και Κιβέρι βγήκαμε στον δρόμο προς το Άστρος . Η διαδρομή όμορφη και από την αριστερή πλευρά έχουμε την θάλασσα. Κίνηση δεν είχε ο δρόμος. Η τύχη μας δεν κράτησε πολύ με τον καλό καιρό. Οι πρώτες στάλες της βροχής ήλθαν στο τζάμι μας και σιγά σιγά άρχισαν να πυκνώνουν.  Φτάσαμε πρώτα στο Άστρος.




Αφήσαμε την διαδρομή παράλληλα με την θάλασσα και πήραμε ένα εσωτερικό προς τα δεξιά δρόμο που οδηγούσε προς το ορεινό χωριό. Η διαδρομή θα πρέπει να είναι εξαιρετικά όμορφη κάποια άλλη εποχή γιατί τώρα ήταν όλα τα δέντρα χωρίς φύλλα και τα πάντα ξερά. Σε κάποιο σημείο του δρόμου είχαν αποκολληθεί βράχια και είχαν κλείσει τον μισό οδόστρωμα.
Μετά από λίγα χιλιόμετρα συναντήσαμε την πινακίδα με το όνομα του χωριού, ήταν γραμμένη καλλιγραφικά και επάνω σε μια εγκάρσια τομή δέντρου.



Συνεχίσαμε για να μπούμε στο χωριό. Δυστυχώς η βροχή δεν σταματούσε και όσο πήγαινε γινόταν και ποιο δυνατή. Βγάλαμε λίγες φωτογραφίες από το χωριό που φαινόταν σαν ακατοίκητο γιατί κανένας δεν ήταν έξω από τα σπίτι του.












Πριν φύγουμε βάλαμε σε ένα σημείο τροφή για τα γατάκια που έψαχναν στους κάδους των σκουπιδιών του χωριού και πήραμε τον δρόμο της επιστροφής.





C'est à Astros et à Kastanitsa que nous avons fait une balade avant-hier.
Partis "presque" sous le soleil, nous avons vite rencontré nuages et pluie.
Ce bourg balnéaire et ce village se trouvent au sud de Nauplie.

Kastanitsa est à une soixantaine de kilomètres de Nauplie, à l'intérieur des terres. C'est un village tout blanc, réputé pour sa production de châtaignes (d'où son nom) mais pas très fréquenté à cette période de l'année!

Je ne sais si tout le monde déjeunait ou faisait la sieste mais nous n'avons rencontré que ce chat sur son contener à ordures.
La rencontre lui a été profitable car nous avons toujours des croquettes dans la voiture...


mercredi 23 janvier 2013

Un 23 janvier à Nauplie


Oui un 23 janvier et pourtant c'est plage le matin sous le regard des chèvres...




... et campagne l'après-midi au milieu des moutons.







mardi 22 janvier 2013

Où sommes nous?

Dans la vie nous ne faisons  pas toujours ce que nous voulons. Mais tant que nous pouvons faire autre chose à la place...

Quelques indices pour nous retrouver...
Toutes les photos ont été prises il y a seulement quelques heures là où nous nous trouvons ...


Ce serait un peu trop facile! Il vous faut faire un ...effort!
Un autre indice...


Vous avez trouvé le pays, je suis sure!!  Non?
Alors un autre indice...


Il ne vous reste plus qu'à trouver la ville... Cette rue typique devrait vous aider...


Une dernière photo pour lever tous vos doutes... Nous sommes dans la maison jaune encore pour deux jours!



jeudi 17 janvier 2013

Chou, bijou... Non, hibou!


Cette semaine j’ai eu envie de me servir à nouveaux de mes dix doigts pour une petite création. Ce n’est pas parce que l’on n’a pas de talent particulier que l’envie de « faire » ne vient pas nous taquiner de temps en temps.

On m’a offert il y a peu « La Conférence des Oiseaux » d'un poète persan du 12ème siècle, Fariduddin Attar.



Des centaines d'oiseaux, sous la conduite de la Huppe, s’efforcent malgré leur diversité de voler vers leur roi, Simurgh. Mais ils abandonnent un à un le voyage, chacun ayant une  excuse. Chaque oiseau symbolise en fait un  comportement ou une faute qui l’empêche de rejoindre ce roi qui n’est autre que son moi profond.
Seuls trente oiseaux parviendront finalement au bout du chemin, trouvant en Simorgh le reflet d'eux-mêmes.
Il existe de nombreuses versions de cette « Conférence des Oiseaux ». Elle vient d’ailleurs d’être à nouveau traduite et publiée, en vers, en décembre 2012 sous le titre du « Cantique des Oiseaux ». Une édition magnifique mais très chère.


La mienne, plus modeste et en prose, est aussi illustrée, par un calligraphe d’origine tunisienne, Lassaâd Metoui. Vous avez peut-être vu certains de ses dessins dans des ouvrages de Jacques Salomé ou dans une des éditions du « Prophète » de Khalil Gibran.
Sa représentation du hibou m’ayant beaucoup plu, je l’ai reprise à l’encre de chine. Ce n’est que « copier » mais j’ai passé un agréable moment à reproduire cette calligraphie.



mardi 15 janvier 2013

Quelle courge!


Je n’ai jamais su distinguer à coup sûr le potiron, la courge, la citrouille…
Cette grosse « chose » orangée, poussée dans le jardin tarnais d’amis, je la qualifierais bien de « potiron ». Sans en être du tout sure.
Par contre il est certain qu’elle a régalé toute une tablée d’amis samedi soir.

A sa seule vue, nos papilles étaient déjà en alerte. Christine, notre hôtesse, a ouvert rapidement le chapeau du cucurbitacée pour nous servir et que le contenu ne refroidisse pas. Un potiron, c’est aussi beau qu’une soupière mais moins efficace pour tenir le potage au chaud.

Je n’ai eu que vingt secondes pour trouver mon téléphone, refermer la « marmite » et prendre  une photo. Le réflexe de la « blogueuse » devant une si belle couleur !!!


Le contenu valait au moins le contenant. Un velouté crémeux qui  recélait aussi du potimarron, une gousse d’ail, une cuillère d’huile d’olive… Mais nous n’en avons pas su davantage ! Chaque maîtresse de maison a ses petits secrets.


Pour transformer le potage en plat principal, un pilon tiède de canard confit était déposé dans l’assiette de chaque convive avant les louchées de velouté… Nous habitons le sud-ouest n’est-ce pas…?




jeudi 10 janvier 2013

Ahoj Praha

La mémoire travaille à sa façon. Lorsqu'on voyage, on est persuadé que ce que l'on voit est si beau qu'on n'en oubliera aucun détail, même des années après... Et puis...
C'est pour cela, comme je l'ai peut-être déjà dit, que nous avons initialement ouvert notre blog. Pour "mettre au chaud" sur Internet notre mémoire.

Je vais donc  publier une dernière fois quelques images de notre Noël à Prague. Toujours en vrac...

Une dame bien imprudente sur son balcon dans la Vieille Ville,



Le monastère de Strahov et l'église baroque de Notre-Dame-de- l'Assomption un matin où la neige menaçait,


puis l'église Notre-Dame-de-Lorette visitée le même matin dans le quartier des Palais. Il s'était mis à pleuvoir... Cette église est la réplique du sanctuaire italien et un lieu très important du culte marial en République tchèque.



La pluie s'est encore renforcée en milieu de matinée, au moment de la visite de la cathédrale Saint-Guy. Les gargouilles s'en donnaient à coeur joie sur nos têtes.



A l'intérieur des vitraux superbes, notamment ceux dessinés par Mucha.


La Moldau et ses cygnes. Ils sont extrêmement nombreux, tout commes les canards...



Une des distractions pragoises, le "Théâtre noir"! Surtout destiné aux touristes paraît-il!


Pour ne pas oublier que c'était Noël, le modèle typique de réveillon en République tchèque dans les familles. C'est la carpe qui est le plat traditionnel ce soir là.


A Prague on trouve aussi des bâtiments couverts de "sgraffiti". Pas d'erreur, le "s" est bien au début du mot!



Enfin et toujours le pont Charles IV et ses abords.






Ahoj Praha!