samedi 24 février 2018

Carnaval à Nauplie

Toute la Grèce a fêté carnaval samedi et dimanche dernier avant d'entamer la période de Carême qui  mènera à Pâques le 8 avril. Une nouvelle bonne occasion de partir en balade. Nous avons choisi Nauplie, non que cette ville ait le carnaval le plus réputé du pays mais parce que nous aimons beaucoup cette destination.

Couronnée par sa forteresse et protégée par son bourtzi,





Nauplie, au contact de la ville moderne,  a su conserver un centre historique aux belles demeures néoclassiques, aux petites rues pleines de charme avec leurs terrasses et leurs boutiques d'artisanat, aux places aérées. 

C'est là que durant deux jours s'est déroulé le carnaval, non comme une manifestation imposante mais comme une juxtaposition de moments familiaux ou plus animés, toujours empreints de convivialité et d'un esprit festif mais bon enfant.

Il flottait un petit air de Venise dans Nauplie durant le jour...








... mais aussi durant la nuit...









Si Venise était la thématique principale, cela n'empêchait nullement la présence d'autres "grosses têtes"!






J'ai beaucoup aimé flâner et juste observer le spectacle de la rue...

Le joueur d'orgue de Barbarie,


le futur motard,



l'habitante pour qui ce sont deux jours très bruyants mais qui a bien aimé jeter un coup d'oeil à la fête depuis son balcon,


les jeunes musiciens ravis d'avoir un public aussi nombreux,



les inévitables marchands de ballons,


Il y avait aussi ceux qui faisaient une balade en calèche,




et ceux qui ne s'émeuvaient guère de l'ambiance du carnaval...


...voire pas du tout!!


Comme tous les carnavals, la fête s'est terminée à la tombée de la nuit par l'embrasement du roi dans un dernier selfie de sa majesté!




La fête est finie! Nauplie va s'endormir sous le regard protecteur de sa citadelle.



samedi 17 février 2018

Battre sa coulpe

Oui je bats ma coulpe de vous montrer aujourd'hui une photo qui va faire réagir les amis des animaux. Mais sans doute beaucoup moins les gourmands.
 Il s'agit de la tradition ancestrale qui consiste à battre le poulpe pour l'attendrir avant de le cuisiner.

Il y a un endroit rocheux  à l'extrémité du port de Porto Rafti où l'on est à peu près sûr de trouver chaque jour un pêcheur "attendrissant" ses prises du jour.
 Puis il va les livrer dans les tavernes de la ville où les restaurateurs les cuisineront.


Il n'y a pas de taverne en Grèce qui n'ait du poulpe à sa carte. Personnellement je n'en mange jamais car la vue des ventouses suffit à m'en détourner. 
Par contre je mange du calamar frit ou farci sans aucun problème.

Cette photo sera ma centième pour le challenge qui nous réunit chez Patricia chaque samedi.


Je vous retrouverai sur vos blogs lundi soir seulement car je pars en balade pour ces trois jours festifs en Grèce.
 Aujourd'hui et demain c'est Carnaval et lundi ce sera le "Lundi pur".

                                                        Photo internet


jeudi 15 février 2018

La Photo du Mois (février)

Le thème de ce 15 février est "Contraste(s)". Il a été choisi par Philisine Cave (http://jemelivre.blogspot.fr/)
Nous pouvions interpréter le mot sur la forme (son sens photographique, la propriété intrinsèque d'une image qui quantifie la différence de luminosité entre ses parties claires et sombres) ou sur le fond (deux éléments de l'image pouvaient symboliser une opposition) ou bien sur les deux ou bien sur tout autre chose! A nous de jouer!
Et bien moi j'ai choisi de jouer avec ce petit chat noir et blanc, deux couleurs ou non couleurs au choix, mais bien ... contrastées.

Il a vraiment une petite bouille adorable qui m'a fait complètement craquer! Vous voulez savoir comment les autres participants de la Photo du Mois ont joué avec les contrastes, il vous suffit de clique sur l'adresse de chacun d'eux!
Akaieric, Alexinparis, Amartia, Angélique, Aude, Betty, BiGBuGS, Blogoth67, Cara, Carolyne, Chat bleu, Chiffons and Co, Christophe, Cricriyom from Paris, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, El Padawan, Escribouillages, Eurydice, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J'habite à Waterford, Jakline, Josette, Josiane, Julia, Kellya, Krn, La Fille de l'Air, La Tribu de Chacha, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lilousoleil, Lyonelk, magda627, Magouille, Mamysoren, Marie-Paule, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanouk, Nicky, Pat, Philae, Philisine Cave, Renepaulhenry, Sandrin, Sous mon arbre, Tambour Major, Who cares?, Xoliv', écri'turbulente.

samedi 10 février 2018

24 Heures Photo! 99


Mon petit doigt me dit que je vais admirer beaucoup de photos "enneigées" chez les participants aux "24 Heures Photo" qui nous rassemblent chaque semaine autour de Patricia.
Alors pour réchauffer un peu vos yeux, je vous montre le temps chez moi cette semaine.


Un beau soleil et 16°, parce qu'une trop grande chaleur, ce n'est pas agréable non plus...




La présence d'un nouvel ami dans ce cadre printannier, un cygne noir. Nous avons déjà trois cygnes blancs sur la plage, que je vous ai montré à plusieurs occasions. 
D'où vient ce beau ténébreux solitaire? C'est la première fois que je le voyais. Mais j'espère qu'il restera!





mercredi 7 février 2018

A la neige!


Le début de la semaine dernière a été bien ensoleillé, l'occasion d'aller ... à la neige. Car nous avons autant de montagnes que de plages en Grèce! 
Bien sûr la neige n'est pas aussi abondante que dans les Alpes ou dans les Pyrénées mais c'est... de la neige!

Construit sur les pentes du Mont Kyllini (ou Zirias), situé à 150 km d'Athènes et à une demi-heure de la mer, Trikala Korinthias est composé de trois hameaux étagés. 


Nous avions retenu notre chambre d'hôte au niveau "intermédiare", dans un ensemble de maisons en pierre.


Depuis le balcon, une vue superbe sur le sommet enneigé du mont Zirias, le second sommet du Péloponnèse avec ses 2374 mètres ...


... mais aussi sur la vigne du propriétaire des chambres d'hôtes et les équipements pour faire sécher les raisins, les fameux raisins de Corinthe.


Voir la neige, c'est bien, mais la toucher, c'est encore mieux. Vite en route pour Trikala le Haut et surtout la station de ski située à une douzaine de kilomètres. En chemin des maisons d'hôtes de style montagnard...




... un monastère, mais qui était fermé à la visite...


... une route bien dégagée...


et l'arrivée à la station qui se trouve à 1500 m d'altitude. C'est une station qui a ouvert en 2007 et c'est la plus proche d'Athènes.








Je vous accorde qu'elle n'est pas bien grande cette station de ski mais elle a le mérite d'exister et elle est parfaite pour les débutants et les enfants.

La nuit est là bien trop vite en cette saison. Mais depuis notre balcon nous avons pu admirer la pleine lune dans le ciel rose du couchant et profiter d'un bon feu.



Le lendemain, nous avons continué notre petite balade dans la région, visitant les villages croisés.







Nous sommes ainsi parvenus au lac Stymphale, célèbre pour avoir été le sixième des 12 travaux d'Héraclès.

"On racontait que les bords de ce lac étaient infestés par des myriades d'oiseaux aux ongles crochus, au bec de fer, qui se nourraissaient même de chair humaine. Ils étaient si nombreux qu'Héraclès n'arriva pas à les tuer de son arc les uns après les autres.Il imagina alors des cymbales d'airain qui, frappées continuellement, rendaient un son assourdissant qui épouvanta les oiseaux et les mit en fuite". 

Actuellement le lac ressemble davantage à un marais qu'à un lac, mais il reste la magie du récit mythologique!



Quant aux oiseaux, nous n'avons vu que de paisibles rapaces. 





A côté du lac, se trouve le Musée de l'Environnement de Stymphale, un musée ouvert il y a 10 ans. Il regroupe une série d'objets de la première moitié du XXe siècle se rapportant à la viticulture, l'élevage, la pisciculture... tels que pratiqués dans la région.

Des animations expliquent aussi la formation géologique et hydrologique du lac et ses modifications au cours des siècles.








Ce sixième exploit d'Héraclès au lac Stymphale a inspiré peintres et poètes, mais avec une intensité, une fureur que les lieux démentent...

Stymphale
Et partout devant lui, par milliers, les oiseaux,
De la berge fangeuse où le Héros dévale,
S’envolèrent, ainsi qu’une brusque rafale,
Sur le lugubre lac dont clapotaient les eaux.

D’autres, d’un vol plus bas croisant leurs noirs réseaux,
Frôlaient le front baisé par les lèvres d’Omphale,
Quand, ajustant au nerf la flèche triomphale,
L’Archer superbe fit un pas dans les roseaux.

Et dès lors, du nuage effarouché qu’il crible,
Avec des cris stridents plut une pluie horrible
Que l’éclair meurtrier rayait de traits de feu.


Enfin, le Soleil vit, à travers ces nuées
Où son arc avait fait d’éclatantes trouées,
Hercule tout sanglant sourire au grand ciel bleu.

                                José-Maria de Hérédia


                                                                        Gustave Moreau