samedi 26 janvier 2019

Encore deux mois...


... avant que ne revienne le printemps! Ils vont me sembler bien longs car j'ai beau me forcer, je ne trouve guère de charme à l'hiver. Cela ne signifie pas qu'il n'en a pas et je comprends qu'il fasse le bonheur de ceux qui aiment la neige, les sports de glisse, les soirées au coin de la cheminée...

Mais pour moi hiver rime avec grisaille et pluie, même en Grèce, et je ne trouve pas cela très stimulant. Je ne vois presque plus la mer de ma fenêtre. Je devine juste une petite flaque grise. Voyez plutôt!



C'est la pluie qui tombe deux jours sur trois qui masque le paysage et le rend aussi mélancolique.
Quand la pluie cesse, je file faire une petite balade le long de la plage.

Je me sens comme ce petit navigateur solitaire qui affronte lui aussi la grisaille et qui sera ma photo pour notre rendez-vous chez Patricia.





D'accord, j'ai un peu triché! Mon navigateur n'était pas aussi solitaire que cela. Il faisait partie d'un petit groupe de "marins" qui s'entraînaient avant de pouvoir naviguer plus au large...



Pour fuir cette météo pluvieuse, je vais m'envoler vers d'autres cieux la semaine prochaine...
Croyez-vous qu'ils seront plus cléments? Moi pas vraiment, car ce sont ceux de Toulouse...
Mais peut-être me réservent-ils une bonne surprise? A suivre...

samedi 19 janvier 2019

"24 Heures Photo"


Pas trop de plantes fleuries dans la maison en cette mi-janvier, exception faite des jacinthes et des amaryllis. Aussi quelle chance que le cymbidium acheté l'an dernier ait refleuri!

Réputée comme l'orchidée la plus facile à vivre, j'avais lu qu'elle ne demandait qu'une seule chose, des nuits fraîches d'avril à octobre et une bonne différence thermique entre les températures diurnes et nocturnes.

Ce qui était impossible de lui offrir en Grèce où justement, surtout en été, les températures ne baissent guère la nuit.

J'ai tout de même mis 
mon cymbidium
dans un petit coin du balcon, le plus ombragé et puis je l'ai oublié, ou presque.

 Il a fait mentir les pronostics et fin novembre il s'est mis à développer de belles hampes pleines de fleurs.
Il mérite donc bien que je le mette à l'honneur à l'occasion des "24 Heures Photo", le défi hebdomadaire de Patricia.





mardi 15 janvier 2019

La Photo du Mois (janvier)


C'est Amartia-Dominique (http://mesinstantanes.blogspot.gr) qui a choisi le thème de la photo du 15 du mois pour janvier.
 Elle nous a proposé de montrer "de drôles de machines" pour commencer l'année avec le sourire.

Ma drôle de machine ne prête pas vraiment à sourire. Juste peut-être laissera-t-elle certains un peu dubitatifs. Voyez plutôt!




Mais non ce n'est pas l'ancêtre du gyropode!!
Il s'agit d'une ancienne presse,  pour obtenir une belle huile d'olive.

Je l'ai photographiée devant le Musée ethnographique d'Arahova.
Installé dans un bâtiment néo-classique, l'ancienne école primaire du village, ce musée permet de découvrir la vie quotienne d'autrefois.


Mais si objets usuels, broderies, tapisseries et photographies tiennent sans peine dans les salles, il n'en était pas de même pour cette presse.
Elle a donc été laissée à demeure sur le parvis du musée.


Pour découvrir les drôles de machines des autres participants de la Photo du Mois, allez vite visiter leurs blogs!

samedi 12 janvier 2019

Douche écossaise - 24 Heures Photo!



Douche alternant l'eau chaude et l'eau froide, la douche écossaise est au sens figuré une alternance brutale de situations, d'événements, de paroles qui s'enchaînent rapidement.
C'est un peu cela que j'ai l'impression de vivre tous ces premiers jours de janvier à cause d'une météo très contrastée.

Après toute la pluie du Jour de l'An, ce fut une magnifique journée d'hiver le 6 janvier.
Cela piquait un peu, mais le soleil était si présent qu'il y avait autant de monde dans les rues de Porto Rafti qu'au printemps.
Après être allés admirer notre petite île depuis la colline sur laquelle s'appuie la ville, nous avons nous aussi profité du paysage et de la balade en bord de mer.







Le surlendemain, l'atmosphère était tout autre, la neige avait fait son apparition dans la nuit. Je vous accorde que c'était un saupoudrage, comme celui qui a décoré Athènes et l'Acropole.

                                                                                                                                                                                                                                                  Photo Internet
En ouvrant les volets le matin, ce fut la surprise de voir la grimpette derrière la maison toute blanche. Les hibiscus eux-mêmes étaient tout étonnés!





Pas de neige sur la plage mais les montagnes de l'île d'Eubée qui nous fait face étaient encore plus blanches que les jours précédents.


Une petite balade ne nous a permis de trouver la neige que sur quelques coins d'herbe exposés au nord. Tout le reste avait fondu.


Depuis les températures ont grimpé et la neige n'est plus présente en Attique que sur les sommets . Mais un petit vent passe sur ces sommets et nous fait comprendre que l'hiver est loin d'être fini.

Alors, pour garder le moral, tandis que beaucoup d'entre vous se régalent des galettes de l'Epiphanie, nous nous régalons ici grâce à la Vassilopita.
C'est un gâteau qui se mange, si l'on respecte la tradition, le 31 décembre à minuit, pour fêter le passage à la nouvelle année. Elle tient son nom de Saint Basile, un évêque connu pour sa grande générosité et dont la légende dit qu'il mettait des pièces d'or dans les pains distribués aux plus pauvres. 
Mais bien sûr la Vassilopita se déguste tout au long de janvier, comme pour la galette des Rois. On y trouve aussi une fève. Mais qui est toujours la même, une pièce de monnaie qui portera chance à celui qui la trouvera dans sa part. Pas de possibilité de devenir fabophile en Grèce!

Notre Vassilopita 2019 sera ma photo de la semaine pour le challenge qui nous réunit chez notre amie Patricia



Il existe de nombreuses recettes de Vassilopita et les ingrédients, le parfum en particulier, varient d'une région à l'autre.
Voici une recette pour une Vassilopita "athénienne".

3 œufs - 140 g de sucre - 90g de beurre- 250g de farine - 70g de poudre d'amande - 1 sachet de levure chimique - 1 pincée de bicarbonate de soude - 2 oranges - 1 citron

  1. Préchauffer votre four à 180°C.
  2. Détailler le beurre en dés et le garder à température ambiante.
  3. Prélever le zeste des oranges et du citron puis les presser. 
  4. Dans un saladier fouetter les jaunes et le sucre.
  5. Une fois le mélange blanchi, incorporer le beurre.
  6. Ajouter le jus des agrumes. Mélanger.
  7. Incorporer la farine, la poudre d'amande, la levure chimique, le bicarbonate de soude ainsi que les zestes.
  8. Monter les blancs en neige bien ferme puis les incorporer  délicatement au contenu du premier saladier.
  9. Beurrer un moule à manquer puis y verser la pâte.
  10. Ajouter une pièce de monnaie préalablement entourée de papier sulfurisé et enfourner 30 minutes.
  11. Vérifier la cuisson en plantant une pointe de couteau au centre. Si cette dernière ressort sèche, ôter le gâteau du four et laisser refroidir à température ambiante. 
  12. Saupoudrer de sucre glace (ou pas).

           Bonne dégustation!

samedi 5 janvier 2019

Nouvel An


Notre Nouvel An fut très arrosé cette année!! Pas par un excès de champagne ou d'ouzo, mais par des trombes d'eau! J'espère que c'est le signe d'une année à venir sous le signe de l'abondance...

Nous avions choisi il y a plusieurs semaines de commencer 2019 à Nauplie et retenu notre hôtel pour la circonstance. C'est une petite ville très appréciée des Grecs tout au long de l'année et il est imprudent de vouloir s'y loger à la dernière minute. L'ennui c'est qu'à l'avance, comment prévoir le temps...

Nous voilà donc partis le 31 sous une pluie fine qui s'est transformée en trombes d'eau en arrivant vers Corinthe. L'horizon était vraiment très bouché et ne laissait pas prévoir d'amélioration.






Même les magnifiques orangers que l'on trouve tout le long de la route entre Corinthe et Nauplie dégoulinaient.



Cela ne nous a pas empêché d'arriver à bon port et là de découvrir que nous ne pouvions pas nous garer devant l'hôtel retenu, même pour déposer nos sacs. En effet la rue était au bout d'une grimpette de 70 marches bien glissantes que seuls les piétons peuvent emprunter!


A coeur vaillant... vous connaissez la suite! Nous avons fini par rejoindre notre chambre, trempés comme des canards, mais sans avoir glissé sur les marches un peu moussues!!!
En récompense, nous avions une belle vue sur les toits de la ville ancienne, sur le port et sur la forteresse.







Le 1er janvier la situation s'était un peu améliorée, il ne pleuvait plus. Le petit vent n'était pas chaud mais il n'empêchait pas de se promener. Il n'y avait tout de même pas foule dans les rues... 






Quelques magasins étaient ouverts et les petites rues, moins ventées que le bord de mer, attiraient le chaland. J'en ai profité pour acheter un sac dans la boutique  de mon chéri, enfin la boutique qui porte son prénom!






Depuis ce début de semaine mouillée, le beau temps n'est pas revenu en Grèce. C'est au contraire la neige qui tombe dans le nord du pays et un peu partout sur les sommets. Nous n'en avons pas encore à Athènes ou à Porto Rafti. Mais nous la voyons sur les montagnes proches depuis notre fenêtre.




Une nouvelle fois et de tout coeur...