dimanche 30 juin 2013

Villefranche-sur-Mer


Mardi matin, poursuivant notre découverte de la Riviéra, nous sommes allés flâner dans les rues de Villefranche-sur-Mer , la ville  la plus proche de l'appartement que nous louions.
Villefranche est bâtie au fond d'une des plus belles rades du monde, une rade aux  fonds marins extêment profonds. Ce qui explique que chaque jour nous avions la surprise de découvrir sous nos fenêtres un nouveau bateau de croisière venu jeter l'ancre pour la journée.




Quelques clichés de cette jolie ville.

La promenade bordée de cafés et de restaurants... 
 


...juste à côté d'un petit port de plaisance. Au fond, vous apercevez la plage des Marinières et ces bougainvilliers  fleuris dès la base.





Dès la fin du XVIs Villefranche a servi de base aux navires de guerre. C'est de la même époque que date la citadelle devenue musée.


Bâtie à flanc de montagne, Villefranche est bâtie en pente. Mieux vaut avoir de bons mollets.







Cette rue du XIIIs complètement couverte  est appelée "rue Obscure", même si elle est... éclairée jour et nuit!

Villefranche est une ville très colorée ...

 



... et très fleurie. Un bonheur pour les yeux.



Un des petits bijoux de Villefranche, la chapelle Saint-Pierre du XIVs  situé sur le vieux port et décoré à  la  fresque par Jean Cocteau en 1957.




Lorque la nuit est tombée, Villefranche, discrètement illuminée, nous enchante encore. C'était presque la pleine lune.





mercredi 26 juin 2013

Le Rocher de Monaco - Jour 3 sur la Riviéra




Même si notre traversée de Monaco la veille ne nous avait que peu enthousiasmés, il n’était pas question de ne pas se rendre à nouveau dans la principauté pour y voir ses deux stars, le Musée et le Palais.

Après le Marineland d’Antibes, le Musée océanographique de Monaco est en effet l’un des sites les plus visités du sud-est de la France.










Ce musée a été voulu par le Prince Albert 1er qui voyagea durant des années sur toutes les mers du globe et créa en 1889 un bâtiment destiné à la découverte du monde marin. On y trouve des expositions, des animations, des collections et surtout toute une série d'aquariums où vivent poissons de la Méditerranée et poissons tropicaux. Ce sité a été dirigé pendant 32 ans par le Commandant Cousteau.





On se sent tout petits devant les grands aquariums où l'on peut voir une grande raie-guitare couchée sur le sable puis nous faisant une grimace.



 


Nous avons aussi rencontré Jojo le Mérou...


...des centaines de poissons tropicaux chatoyants...





...des étoiles de mer colorées...
 

...et même un nautilus, ce céphalopode qui vit à 400m de profondeur et s'accouple durant 24 heures!



La situation géographique du bâtiment est impressionnante. On est vraiment sur "le Rocher" et on accède au musée par un ascenseur creusé dans la pierre. Claustrophobes s'abstenir!



De la terrasse du Musée on a une large vue mais pas vraiment superbe !







On mesure aussi combien avoir voulu gagner de la superficie sur la mer pour y ajouter des tours et immeubles fort laids a irrémédiablement gâché le paysage.






En traversant les jardins Saint-Martin, nous arrivons à la cathédrale, « Notre-Dame- Immaculée ». La première pierre a été posée en 1875 et les travaux achevés en 1903. C'est un édifice de style romano-byzantin.






La cathédrale abrite quelques trésors artistiques comme ce triptyque du XVIème siècle représentant Sainte Dévote, la patronne de Monaco où la religion catholique est religion d’Etat.




Dévote serait née à Quercio, en Haute-Corse et martyrisée sur l'île en 312 par les Romains qui ne voulaient pas de la propagation du christianisme. La barque qui devait transporter son corps vers le continent africain fut prise dans une tempête mais, guidée par une colombe,  elle aurait abordé à Monaco. Sainte Dévote est également célébrée sur l'île de Beauté et a aussi été proclamée sainte patronne de la Corse en 1809. 




La cathédrale de Monaco abrite également les tombes des Princes de Monaco dont celles de Rainier III et de la princesse Grace.




Le grand orgue attire aussi l’attention car il est couvert en façade de fines plaques de plexiglas pouvant  être éclairées de différentes manières. Pour notre visite ce fut du bleu…


 
Dernière étape de notre balade monégasque, le Palais princier. Trop propre, trop bien repeint, trop palais d'opérette. Rien qui n'en impose.
Un carabinier pour protéger l'entrée et une atmosphère bon enfant.
 


 









Les souverains "glamour" actuels doivent leur pouvoir à François Grimaldi, dit Malizia (la Malice), un Génois féroce qui conquit le Rocher en 1247 déguisé en moine.