samedi 28 septembre 2019

La chatte sur un toit brûlant

Non il n'est pas question de la pièce de Tennessee Williams ou du film avec Paul Newman et Liz Taylor! Mais ce titre m'est revenu en mémoire dimanche dernier quand j'ai vu cette jolie et encore toute jeune chatte installée sur le toit de la taverne où nous déjeunions. C'était en contrebas du cap Sounion, au bord d'une plage plus très fréquentée à cette époque de l'année.


La voyez-vous sur son toit, petite silhouette fragile?



Elle est complètement indifférente à la beauté du temple de Poséidon qui se découpe face à elle ou aux bateaux qui profitent de la beauté du Cap.




Mademoiselle est préoccupée par son repas. Elle a bien raison car les meilleurs morceaux ne sont-ils pas dans l' assiette des clients?
Mais comme ce n'est pas une petite chatte "ordinaire", elle ne mendie pas au pied des tables, elle se fait servir sur son toit.

On commence par repérer une table avenante...


puis on s'installe sur la poutre et on manifeste sa présence par des petits coups de patte...


...si cela ne suffit pas, on passe aux miaulements sonores...


Il y a  toujours alors une bonne âme qui se lève et tend un morceau de calamar...


Mmmm, délicieux!  et le manège recommence...


Elle était si mignonne. Comment lui résister?

Son portrait sera ma photo de la semaine pour le défi des "24 Heures Photo" qui nous rassemble chez Patricia. Qu'en dis-tu Clochette? Elle te plaît ta petite cousine de Grèce?



samedi 21 septembre 2019

Quand l'automne approche...

L'automne officiel est pour lundi mais plein de petits signes nous montrent qu'il est déjà là... 

Il suffit de regarder les plantations sur le balcon pour constater que les dernières roses cèdent le pas aux productions de l'automne, comme ce chou qui n'est pourtant que d'ornement...





Bien sûr les jours vont raccourcir et la lumière ne sera plus la même. 

Mais ne nous laissons pas aller à la mélancolie. Les débuts de l'automne nous offrent l'occasion de faire encore beaucoup de balades et de déjeuners en terrasse. Même des baignades pour ceux qui vivent plus au sud. Pour tous des excursions sans l'afflux des mois d'été.

Les couleurs seront belles et la douceur du temps nous rendra...romantiques.

Mais aussi plus créatifs. L'été nos neurones ont un peu chaud pour travailler à plein régime. Octobre va nous rendre un cerveau bouillonnant d'idées.
Sans compter les plaisirs gourmands de l'automne.
Les pommes et les cent façons de les accomoder, les champignons, les courges, le chocolat chaud...

Alors un grand "bienvenue" à l'automne.
Je suis certaine que nous serons plusieurs à l'avoir évoqué pour notre rendez-vous chez Patricia.



En ce 21 septembre, je ne peux pas ne pas penser à la terrible explosion de l'usine AZF qui a eu lieu à Toulouse il y a 18 ans exactement.
La plus grande catastrophe industrielle française depuis la seconde guerre mondiale.
31 morts, 1800 personnes hospitalisées le jour même, plus de 20 000 blessés recensés officiellement. 
Il y a eu de nombreuses hypothèses sur la raison de cette explosion. La piste terroriste a été exclue mais les causes de l'accident n'ont jamais été clairement exposées. Toute une série de manquements ont été exposés lors du procès mais la conclusion "d'accident industriel dû à une série de négligences" reste très peu satisfaisante pour les victimes comme pour l'opinion publique.

samedi 14 septembre 2019

Agistri (suite et fin) & "24 Heures Photo"

Un dernier billet pour vous montrer pêle-mêle quelques photos de la belle petite île d'Agistri.

La plage de Dragonera tout d'abord. 


Je l'ai beaucoup aimée pour la clarté de la mer et sa belle couleur, pour la forêt de pins qui descend jusqu'au rivage, pour son tout petit aménagement car il faut bien penser à ceux qui trouvent la terre un peu basse...
Mais aussi pour ses rochers qui nous offrent de minuscules espaces pour poser sa serviette et son parasol.






J'ai aimé la présence de la nature qui nous a permis de voir vadrouiller des paons et des perdraux, si si, regardez bien la seconde photo, ils sont au moins 7!
Mais ils n'attendaient pas que le photographe fasse ses réglages!




A Angistri on trouve aussi tout ce que l'on attend d'une île grecque...

...des chats sur des marches passées à la chaux...


... des maisons blanches et bleues...


... des bougainvilliers magnifiques...




... de la végétation "exotique" et des murs de pierre...




... de beaux points de vue dès que l'on quitte le rivage. Même depuis le cimetière marin qui regarde le ballet des bateaux et l'île d'Egine juste en face.



Mais ce n'était qu'une petite escapade de deux jours et voilà déjà le ferry qui ouvre sa gueule béante, prêt à nous avaler et à nous ramener à Athènes!


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Notre retour a fait le bonheur des chats que nous nourrissons et chouchoutons. Même si la plupart d'entre eux connaissent d'autres bonnes adresses dans le voisinage pour se restaurer.

La belle Liza a élu domicile tous les après-midi dans une de nos jardinières où le trèfle lui offre douceur et fraîcheur. Elle sera ma photo de la semaine pour les "24 Heures Photo" de notre amie Patricia.





mercredi 11 septembre 2019

Agistri, petit coin de paradis


La Grèce possède environ 6.000 îles et îlots, dont 117 sont habités. La moitié compte moins de 1.000 habitants. 


La semaine dernière j'ai eu la chance de découvrir une île proche mais où je n'étais encore jamais allée, Agistri (que l'on écrit aussi parfois Angistri).  Elle fait partie des îles habitées du Golfe Saronique, les îles les plus proches d'Athènes. C'est la plus petite d'entre elles. De nombreux touristes font la mini croisière d'un jour qui les mène à Egine, Poros et Hydra. Mais pas à Agistri!


Il y a plusieurs façons de s'y rendre au départ du Pirée. Comme nous avions choisi de prendre notre voiture, nous avons voyagé avec le ferry. Une heure de trajet jusqu'à Egine, escale obligatoire, puis vingt minutes pour arriver à destination.



Le port d'Egine.



Agistri c'est une seule route, d'ailleurs en excellent état, qui relie quatre villages et quelques plages. Les distances sont peu importantes et l'île de 13 km² peut même se découvrir à pied si l'on y reste plusieurs jours.




L'arrivée en bateau se fait par le nord de l'île, à Skala pour les ferries, à Mégalochori (aussi appelé Mylos car autrefois s'y trouvait l'unique moulin de l'île) pour les hydroglisseurs. Les deux villages sont reliés par une grande plage de 2 km. Au-dessus de Skala se trouve le petit village résidentiel de Métochi.
Le dernier village de l'île est au sud, à Limenaria.
Ils comptent à eux quatre un millier d'habitants permanents.

A peine débarqués, direction Aponisos. Un joli trajet au milieu de collines plantées de pins qui sentent divinement bon! Juste avant d'arriver, un petit lac salé, quelques oliviers et un club équestre pour visiter l'île à cheval.





La route aboutit face à l'îlot d'Aponisos. Il appartient à un propriétaire privé. On le distingue bien sur cette photo aérienne, relié par un petit pont à Agistri. Pour profiter de ses transats et parasols, c'est payant. 


                                                                                                                                                                                                                                                                   Photo Internet

Mais de l'autre côté de la crique, on peut s'installer sous les pins ou sur les rochers... gratuitement. 
Pas de restauration sur Aponisos. La taverne est sur Agistri. 
Côté face...


 et côté pile!



Avec une belle vue depuis la taverne sur un autre îlot situé derrière celui d'Aponisos, Doroussa et sa petite chapelle.


La baignade fut bien agréable dans cette eau turquoise et nous avons laissé Aponisos avec regret mais l'estomac commençait à tirailler.


C'est à Skala que nous nous sommes régalés d'un calamar grillé et d'une bonne salade.




Après quoi nous nous sommes mis en quête de l'hôtel retenu. Une bonne surprise nous attendait, il était situé sur la plage, aucune route ne nous en séparait. 



Un bon bain marqua cette découverte, vous vous en doutez.

Mais ceux qui préfère la randonnée à la plage ne sont pas oubliés à Agistri. L'île n'est habitée que sur la côte et tout le reste est planté de forêts. L'altitude n'est jamais très importante mais c'est vallonné et c'est l'occasion de découvrir de beaux panoramas.



Le soir tombant, nous en avons profité pour une découverte de Skala.
Surtout celle de l'église. Car si Skala est le lieu le plus touristique d'Agistri et regroupe la plupart des hôtels et des tavernes, il n'en reste pas moins un village aux proportions très modestes.


                                                                                                 
                                                                                                                                                                    Photo Internet
 L'église, dédiée à Saint Côme et Saint Damien, en forme  de croix,a été construite au XXème siècle. C'est sûrement le monument le plus photographié d'Agistri avec ses cloches dorées. L'intérieur est simple et lumineux.





C'est la fin de cette première journée, le soleil se couche...