Kythnos - Dryopida

Depuis des années que nous allons à Kéa et que nous apercevons l'île de Kythnos à l'horizon, nous n'y étions jamais allés. Les deux îles sont à moins de 30 km l'une de l'autre mais mal desservies entre elles par les ferries.

Curieux pourtant de découvrir notre "voisine", nous avons commencé cette année nos vacances par trois jours à Kythnos. 

Arrivés de bonne heure au port de Merichas et notre chambre d'hôtel étant disponible seulement en début d'après midi, nous avons pris le chemin des écoliers.

Nous  avons été tout de suite frappés par les différences avec Kéa. Kythnos est infiniment plus aride, pratiquement sans aucune végétation. L'habitat y est plus groupé et les maisons n'y sont pas habillées de pierre mais ressemblent davantage à l'habitat cycladique traditionnel. La seule différence est la présence de toits en tuiles et non en terrasses. Kéa, Kythnos et Andros sont d'ailleurs les trois seules Cyclades à présenter ce type de toitures, sans doute par mimétisme avec l'Attique relativement voisine.

Le premier village que nous rencontrons sur notre chemin, Dryopida (Δρυοπίδα), est certainement le plus beau de l'île. Sa situation au centre des terres et sans accès à la côte l'a préservé de toute invasion touristique. Un peu trop même car sa population, qui représente un tiers de celle de Kythnos, est vieillissante.

Le village est accessible seulement à pied car les ruelles sont étroites. On se régale à les parcourir tranquillement et à admirer le soin que mettent les habitants à décorer leurs façades, leurs cours, leurs venelles...

  

La benne à ordures du village...

Comme partout les chats se la coulent douce...

...pendant que les papies se promènent tranquillement ou se reposent...

et que le pope discute avec ses ouailles tout en retenant son couvre-chef... Car  le meltem souffle à Dryopida!